Les fans de Badaluc le 48e n’ont pas apprécié la sentence des Chalabrois.
Il flottait samedi dernier sur les boulevards de la bastide, un parfum de fête aussi léger que les plumes du diadème posé sur le front de Badaluc le XLVIIIe.
Confié sous les fenêtres d’une cité pavoisée, aux bons soins de l'école de samba de Matchore et de la batterie de percussions et cuivres « Entre nós », cet apôtre de la fête venu tout droit d’une contrée où le carnaval est roi, aura fait naître les espérances les plus folles dans le cœur de nos citoyens.
Les clefs de la ville dans une main, la flamme olympique dans l’autre, Badaluc laissait entrevoir une vague de performances à venir. Mais c’était sans compter sur un quintet paré d’habits en rouge et noir, venu ruiner tout espoir. Et cela malgré les brillants succès du quinze et du onze du Kercorb, dédiés à ce beau visiteur un poil androgyne. Impuissant face à un « Mestre Doulentizo » au sommet de son art, lamentablement imité par un tribunal du même tonneau, Badaluc va entraîner dans sa chute, une BB 9004 et sa belle mécanicienne.
Chagrin et consternation submergeaient la place Charles Amouroux, tandis que les créateurs de Badaluc, discrets sous les nuages et anéantis par le supplice de leur protégé, entrevoyait l’âme de Badaluc se confondre avec les embruns de la plage de Copatataouba. Rendez-vous en l’an 2017, et vive Badaluc le XLIXe.
Les albums Réception Badaluc 2016, Fécos 2016, Jugement Badaluc 2016 ont été mis en ligne.