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C'était hier

  • C'était hier : Les lauréats du IVe Concours de Nouvelles ont reçu leur prix

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 26 juillet 2009

    bibliothèque municipale

    Lauréats, membres du jury et élus ont pris rendez-vous pour la 5e édition du concours de nouvelles

    Photos archives, Juillet 1999

    La remise des prix du concours littéraire annuel organisé par la mairie de Chalabre avait lieu dernièrement cours Sully, en présence de Christian Guilhamat maire, Noëlle Danjou bibliothécaire, Françoise Delamare représentant la bibliothèque départementale de l’Aude et Irene Gerken, peintre auteur de l’affiche et de la couverture du recueil publié à cette occasion.

    Invités à s’exprimer sur le thème des « Lendemains verts », quarante auteurs ont imaginé des scénarii très divers pour notre planète, soumis ensuite à un jury de lecture présidé par Philippe Ward. Le premier prix a ainsi été décerné à Bruno Escrouzailles, de Lagnieux dans l'Ain, pour sa nouvelle « Tourisme vert », le Bruxellois Hans Delrue décroche le second prix pour « L'herbe est plus verte ailleurs ». Le troisième prix revient à Pierre Minot, de Pruillé le Chétif dans la Sarthe, pour sa nouvelle « Sahara ».

    bibliothèque municipale

    Les trois premiers lauréats n’avaient hélas pu se déplacer, mais des certificats et des exemplaires du livre furent remis à la Chalabroise Eliane Ventenat (ci-dessus) et à François et Hilda Dussoubz de Nébias, lauréats placés en quatrième et seizième position (ci-dessous). A l’image des trois éditions précédentes, les meilleurs textes ont fait l’objet d’une publication dès à présent disponible à la bibliothèque municipale.

    bibliothèque municipale

    La cérémonie s’est conclue sur une intervention de Jean-Marc Lofficier (ci-dessous), notant que les nouvelles de ce recueil écologique « sont moins des visions d’un futur plausible que des extrapolations du présent, dont chacun doit tenir compte ». Auteur d’une préface intitulée « le futur dans le rétroviseur », Jean-Marc Lofficier devait également souligner que « l’anthologie les Lendemains verts qui présente dix-neuf nouvelles décrivant divers futurs proches, est plus un reflet de notre époque qu’une tentative rigoureuse de prédire l’avenir ».

    bibliothèque municipale

    La soirée finira en beauté autour d’un délicieux repas collectif aux lampions, organisé à la Cazalette récemment ouverte, où chacun a secrètement planché sur le sujet du concours 2010.

  • C'était hier : Un vautour fauve se pose dans le quartier du Moulin

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 25 juillet 2009.

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    Les pieds dans l’Hers, Santiago Martinez est parvenu à calmer et à maîtriser le grand rapace

    Photos archives, Juillet 2009

    Le calme qui règne en juillet sur les cours était perturbé tout récemment par l’irruption d’un vautour fauve, contraint à un atterrissage forcé entre les platanes du cours Colbert. Tel l’albatros de Baudelaire, que des ailes de géant empêchent de marcher, le voyageur ailé aura toutes les peines du monde à repartir, ce qu’il réussira pourtant, avant de s’échouer quelques centaines de mètres plus loin, dans le vieux quartier du Moulin. Aussitôt alerté, le centre de secours Jean-Cabanier dépêchait sur place Santiago Martinez, chargé de récupérer le volatile.

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    Malgré un état de faiblesse apparent, le rapace parvenait à se frayer en petites foulées un chemin vers les jardins potager de la Bâtisse, avant de plonger dans l’Hers où une insolite confrontation tournera à l’avantage de « Santi ». A la demande du Codis, l’animal non bagué était alors acheminé vers la caserne des pompiers de Lézignan-Corbières. C’est là que Santiago Martinez prenait congé d’une prise encombrante, qu’il remettait à un responsable de la Ligue de Protection des Oiseaux basée Ecluse de Mandirac à Narbonne.

    Après informations collectées auprès des responsables audois de la LPO, l’animal qui semblait saigner du bec lors de sa capture venait en fait de participer à une curée et était donc rassasié. Autre explication avancée par la LPO, ce genre de rapace incapable de battre longtemps des ailes aura ensuite été surpris par un orage, puis incapable d’évoluer normalement en raison d’un plumage abondamment mouillé. Voilà qui expliquerait son arrivée sur les boulevards chalabrois, plutôt habitués à héberger rouges-gorges et autres moineaux.

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    Perturbé par le stress de la capture, le grand oiseau dont la présence est fréquente dans les montagnes audoises a pu tranquillement reprendre ses esprits, puis son envol, afin de retrouver ses congénères et son milieu. L’occasion de saluer la polyvalence de nos sapeurs-pompiers et de remercier Santiago Martinez pour son esprit d’initiative, tant il est vrai qu’un tête-à-tête avec un vautour fauve est loin d’être ordinaire.

  • C'était hier : Du renfort à la brigade

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 24 juillet 1999.

    brigade chalabre

    Les gendarmes Juilly, Géhin et Benesteau aux côtés de l'adjudant Escande (à gauche)

    Photos archives, 14 juillet 1999

    Les effectifs de la brigade de gendarmerie de Chalabre placés sous le commandement de l'adjudant Jacques Escande, viennent de recevoir tout récemment le soutien de trois nouveaux éléments affectés en Kercorb dans le cadre des renforts estivaux. Ils ont pris leurs fonctions depuis plusieurs jours déjà, il s'agit de l'élève gendarme Géhin, sous-officier de l'école de gendarmerie de Chaumont, et de deux militaires de contingent, le brigadier Bénesteau et le gendarme auxiliaire Juilly issu du centre d'instruction d'Auxerre.

    Leur affectation va certainement permettre à la brigade de Chalabre d'assurer un service public de qualité, de répondre aux demandes de la population et d'assurer la surveillance des biens et des personnes. Assurer enfin une présence effective sur les routes afin de lutter contre les infractions graves et génératrices d'accidents.

    brigade chalabre

    Les trois nouvelles recrues présentes en ce mercredi 14 juillet à l'occasion de la Fête Nationale ont pris leurs nouveaux quartiers à la caserne de l'avenue Rhin-et-Danube, et devraient tout naturellement s'adapter à la vie en Kercorb, c'est tout ce que nous leur souhaitons.

    brigade chalabre

  • C'était hier : L'arbre généalogique de l'hôtel de ville

    Article publié dans l'Indépendant le samedi 23 juillet 1994

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    Le dernier magistrat mandaté signe le Livre d'or

    Photos archives, Juillet 1994

    La fête du 14 juillet commémorant la victoire d'un peuple sur la royale tyrannie, se nourrit de clichés évocateurs, tels que la prise de la Bastille, la fête de la Fédération sur le Champ de Mars, ou la vaine fuite d'un roi rattrapé par l'Histoire à Varennes-en-Argonne. Pendant ce temps, à Chalabre, et comme dans beaucoup d'autres villes et villages du Midi de la France, une institution née au XIIe siècle était en train de disparaître : la fonction de premier magistrat municipal était occupée jusqu'en 1789 par le représentant d'un groupe social (marchands, nobles,...), à qui le titre de consul était attribué. Dans quelles conditions ? Josep pourrait sûrement éclairer notre lanterne. Quoiqu'il en soit, à partir de 1789, exit le consul et place au maire, premier représentant de la nouvelle République. Depuis lors, 26 maires se seront succédés cours Sully, et à l'initiative de Jacques Montagné, dernier maire mandaté en 1990, ce 14 juillet a fourni l'occasion d'honorer la République en se souvenant de ceux qui l'avaient servie à Chalabre.

    Après le défilé et le dépôt de gerbe au monument aux Morts, la salle du conseil municipal a rassemblé nombre de Chalabrois d'origine, tous descendants des élus ayant oeuvré pour la commune, au cours des deux derniers siècles écoulés. Une marque de reconnaissance symbolique pour ces élus qui eurent en charge de préserver et d'enrichir le patrimoine de leur village. Une plaque commémorative a ainsi été dévoilée, et dans le même temps, un livre d'or a été mis à la disposition de l'assemblée.

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    Pierre Rieutort, premier maire républicain à Chalabre, eut à déplorer la perte de plusieurs de ses administrés, emportés par une crue soudaine, tandis qu'ils traversaient la rivière Chalabreil à gué. Si l'on connaît la configuration de la capitale du Kercorb, bâtie au confluent de trois rivières, il apparaît comme une évidence que l'érection de plusieurs ponts s'imposait. Les travaux débutèrent donc sous le mandat de Pierre Rieutort (1790-1792) et Nicolas Bézard, son successeur, se chargea d'assurer une certaine continuité. Las Cronicas d'en Josep sont à ce sujet très riches d'enseignements et d'explications détaillées, que nos lecteurs assidus apprécient comme il se doit, chaque dernier dimanche du mois. 1790-1990, deux siècles de services rendus à la République et auxquels les Chalabrois ont rendu hommage en ce jour du 14 juillet.