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C'était hier - Page 3

  • C’était hier : Il était une fois Chalabre se penche sur le temps passé

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 9 juillet 2000.

    il était une fois chalabre

    De nombreux Chalabrois avaient répondu à l'appel

    Photos archives, Juillet 2000

    Les membres de Il était une fois Chalabre présentaient samedi le cinquième ouvrage de leur collection, adressé comme les précédents « à tous les petits enfants de Chalabre et à ceux qui le restent » (Malou Saddier). Répondant à l'invitation de l'équipe du président Michel Brembilla, les Chalabrois sont venus nombreux afin de découvrir le riche sommaire d'un Tome V édité sur les presses lavelanétiennes de l'imprimerie du Noisetier. Un ouvrage qui met en évidence le riche passé industriel de la capitale du Kercorb, où l'on apprend que « 2 500 ouvriers des deux sexes, quéris à Chalabre et dans les environs immédiats, fabriquaient 6 000 pièces d'un drap appelé Chalabre. Chaque pièce d'une longueur de 29 m demandait 60 journées de travail ». C'était en 1801.

    Egalement évoquées, les dernières heures des enfants de Chalabre tombés loin de chez eux, dans l'enfer indescriptible de la guerre de 1914-1918. Et aussi les premiers rebonds du ballon ovale en Kercorb, l'artisanat chalabrois, les pérégrinations d'une brigade de gendarmerie, l'arrivée du train à vapeur, la chanson dédiée à Chalabre et son auteur Edouard Garcia, tels sont les thèmes principaux développés dans un Tome V dont il faut souligner la qualité d'impression remarquable (un grand merci à José De La Mata).

    il était une fois chalabre

    En remettant le premier exemplaire aux représentants de la municipalité, aux côtés desquels se trouvait Jean Tisseyre, Michel Brembilla ne manquait pas de remercier l'ensemble des adhérents pour la confiance renouvelée depuis janvier 1996. Cette parution devrait, d'ailleurs, permettre à Yves Bachère, trésorier de l'association, d'enregistrer la signature du 500e membre de Il était une fois Chalabre. Remerciements aussi aux élus, et à l'équipe de rédaction, sur la brèche depuis bientôt cinq ans, avec une motivation intacte et l'ébauche du Tome VI en tête.

    il était une fois chalabre

    Cette joyeuse cérémonie s'est terminée en chansons et autour du verre de l'amitié, servi sous les platanes du Cours Sully. Pour l'heure, les cinq tomes édités par Il était une fois... Chalabre sont disponibles sur demande, ou au secrétariat de la mairie de Chalabre, siège social de l'association.

    il était une fois chalabre

  • C'était hier : Les fondeurs du Kercorb courent toujours

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition samedi 8 juillet 2000.

    foulées du kercorb

    Thierry Noy et Jean Martinez lors des Foulées Limouxines

    Photo archives, Juin 2000

    Les adeptes de la course à pied étaient dimanche dernier à Bram où ils ont participé à la XIe édition des Foulées de Sainte-Gemme. Chez les cadettes, Vanessa Garcia enlève brillamment une course très disputée sur 2 500 m dans les rues de la cité bramaise. Dans le 10 km senior, Thierry Noy boucle le tour en 43' 38'' et signe le 31e temps parmi 105 concurrents fortement gênés par un désagréable vent de travers. Avec un chrono affichant 45' 04'' et 1/10e de déception, le fidèle lieutenant de « marathon man » s'intercale à la 43e place.

    Pendant ce temps à Gruissan, Claude Cnocquart enlevait la deuxième place de la course la « Barberousse », troisième édition organisée par les Bucadels de Didier Codorniou et René Bénésis. Toujours sur le front de mer mais engagés au départ de la « Barbemousse », Nicolas et Michel Dufour ont renouvelé la bonne prestation qui leur avait déjà valu de monter sur le podium en 1999. Une course chassant l'autre, nos fondeurs seront ce dimanche à Portel-des-Corbières où ils prendront le départ de la 8e Ronde du Rocbère. Régulièrement disséminés sur les routes et les sentiers du Kercorb où ils dispersent leurs efforts, les coureurs de fond devraient se retrouver à la rentrée de septembre afin d'envisager l'organisation prochaine d'une manifestation sportive en pays chalabrais. Un courrier leur parviendra en temps utile, et de leur présence à cette réunion dépendra le succès d'un tel projet.

    foulées du kercorb

    Les Foulées du Kercorb étaient aussi à Ginoles

    Photo archives, Mai 2000

  • C’était hier : Le grand chantier de l’hôtel de France est terminé

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 juillet 2000.

    hôtel de france

    L’inauguration a eu lieu en présence de nombreuses personnalités

    Photo archives, Juillet 2000

    La seule évocation de l’hôtel de France réveille dans la mémoire des Chalabrois, les souvenirs d’un lieu public au passé prestigieux. Situé sur le Cours National, cet hôtel appartenait à la famille Tournier-Courrent qui entreprit les premiers travaux en 1787. Acheté à Guillaume Bouichou, un important devis daté du 16 janvier 1787 mentionne rue du Barry-Neuf, les travaux exécutés par le maçon Durou de Chalabre, pour Michel Tournier (1741-1822). Ces travaux ont été terminés en 1788, pour le prix de 750 livres.

    L’auberge appartiendra ensuite à son fils, Jean-Baptiste Tournier, puis à son épouse Justine devenue veuve, puis à leur fille Rosa Tournier épouse de Jean-Charles Courrent, directeur d’école. De leurs deux fils, l’aîné Joseph-Paul deviendra docteur en médecine, Joseph chef-cuisinier reprendra la direction de l’hôtel.

    hôtel de france

    Au mois de mai 1908, l’hôtel sera complètement détruit après un incendie causé par la foudre tombée sur les écuries remplies de foin. Parfaitement assuré depuis 1857 auprès de la compagnie française du Phénix (!), l’hôtel de France sera reconstruit de façon plus moderne et confortable dans la forme qu’il présentait encore au tout début de l’année.

    Après Joseph Courrent, ce sont MM. Barthélémy Guilhem, Théron, et Raymond Fort, qui par leur génie culinaire, assureront la renommée de l’établissement. Jusqu’au milieu des années 1990, lorsque le « France » éteindra ses fourneaux, au grand désespoir des gastronomes. En ce début d’été 2000, les portes de l’hôtel de France se sont à nouveau ouvertes au public, lequel a pu découvrir un établissement entièrement réhabilité, au terme de six mois de travaux engagés par la Communauté de communes, propriétaires des lieux depuis 1999.

    hôtel de france

    L'Hôtel de France en chantier au mois de janvier 2000

    Inauguré le mardi 4 juillet dernier en présence de Laurence Lefèvre, sous-préfète de Limoux, Isabelle Chésa vice-présidente du conseil régional, Marcel Rainaud président du conseil général, Jean-Paul Dupré député de l’Aude, Marcel Martinez pour le Comité départemental du Tourisme, Jacques Montagné maire de Chalabre, et les élus du canton de Chalabre, l’hôtel de France rassemble toutes les qualités nécessaires au développement de l’accueil touristique. En terme d’hébergement, quinze chambres seront à la disposition des visiteurs, tandis que la restauration sera assurée par Didier Limouzy, brillant chef de cuisine officiant précédemment à la Casa Sansa, l’un des plus prestigieux établissement de la capitale du Roussillon.

    Arrivés de fraîche date en pays de Kercorb, Didier et Marielle Limouzy ne « débarquent » pas en terres inconnues, puisque Marielle est la petite fille d’Isaure Gabanou, figure emblématique de Chalabre et de la rue d’En Plumet. En leur souhaitant la bienvenue et toute la réussite qu’ils méritent, Jacques Montagné a tenu à souligner combien ce projet de rénovation lui tenait à cœur, projet qui s’inscrit dans une politique de développement des territoires ruraux.

    Le cœur de l’hôtel de France s’est enfin remis à battre, une bien belle nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui sont assurés de rencontrer un accueil chaleureux auprès de Marielle et Didier Limouzy, auxquels nous présentons nos voeux de bienvenue en Kercorb.

  • C’était hier : Limoux XV, premier lauréat du Challenge Bruno-Danjou

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 6 juillet 2005.

    us kercorb xv,bruno danjou

    L’équipe du président a échoué en demi-finale

    Photos archives, Juillet 2005

    Le stade Lolo-Mazon accueillait samedi 2 juillet, la première édition du Challenge Bruno-Danjou, tournoi de jeu au flag auquel étaient invités à participer les rugbymen libérés de leurs obligations en championnat de Midi-Pyrénées et Languedoc.

    Ces rencontres inscrites dans le cadre du festival des rues, étaient placées sous le signe du souvenir, en mémoire du regretté Bruno Danjou, disparu le 3 janvier 1999. Le coup d’envoi était donné simultanément par Sébastien et Benoît, ses neveux, sous un chaud soleil qui n’a pas affaibli les ardeurs des compétiteurs en lice. Les premiers duels voyaient l’équipe du président Thomas Cuaresma s’inscrire en grande favorite pour la finale, tandis que Limoux et Blagnac réglaient peu à peu leurs marques.

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    Une pause était sifflée à l’heure où Benoît Baby entamait aux antipodes du Kercorb, un duel face aux Australiens, intermède bienvenu pendant lequel chacun aura eu le loisir de piquer une tête dans l’en-but, là même où les organisateurs avaient eu la bonne idée d’installer une « pataugette ». Après une courte défaite du XV de France, le référé Jérôme Bernard, finaliste malheureux avec Ramonville le 8 mai dernier, invitait les joueurs à retrouver le périmètre de jeu. L’affiche de la finale se dessinait au fil de rencontres à l’intensité rare, et les quinzistes limouxins emmenés par le tandem Crochard-Serano enlevaient in extremis cette première édition, face à la Drink Team drivée par Olivier Carbonneau et son brillant trio de rugbywomen. Le VII du Président restait au pied du podium, tandis que la finale du repêchage était enlevée par le XV de Blagnac face à la surprenante formation des « Astéquits ». Equipe familiale aux couleurs du Doubs et animée par la lignée des Mamet, dont l’objectif à peine secret était de décrocher la cuillère de bois.

    us kercorb xv,bruno danjou

    Lors de la cérémonie de remise des trophées sous la halle aux blés, en présence de Anne, Noëlle, Benoît et Sébastien, une ovation était réservée au Limoux XV (ci-dessous), invité à remettre sa couronne en jeu, en juillet 2006.

    us kercorb xv,bruno danjou

    us kercorb xv,bruno danjou

    L'ensemble des lauréats de la journée, toutes compétitions confondues