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C'était hier

  • C'était hier : Les enfants du primaire privés de cantine

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 27 avril 2009. 
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    Roger Rosich, président du FEP, face à des parents perplexes qui voudraient comprendre
    Photos archives, Avril 2009
     
    Un problème de manque de personnel pour encadrer les enfants à la cantine est à l'origine du refus qui a été notifié aux familles. Une réunion a lieu aujourd'hui.
     
    La rentrée des vacances de Pâques a fourni son lot de surprises à certains parents dont les enfants sont scolarisés en primaire à Louis-Pergaud, et qui se sont vus notifier un refus d'accès aux services de la cantine le mardi 21 avril, en raison du sureffectif d'enfants inscrits à la cantine par rapport aux conditions légales de sécurité.

    Face à cette situation invraisemblable, il convient de rappeler que c'est le foyer d'éducation populaire qui répond aux besoins des enfants comme des parents en matière de garde, à travers le CLAE, centre de loisir associé à l'école. Cette structure d'accueil fonctionne avec du personnel qualifié dont le nombre varie en fonction des effectifs. Et c'est une augmentation de ces effectifs qui a amené à une situation de blocage dont les détails étaient présentés jeudi dernier aux parents, à l'occasion d'une réunion provoquée par Roger Rosich, président du foyer d'éducation populaire, Laëtitia Montaigne directrice et Gisèle Courthez animatrice.  

    Malgré les discussions entamées en novembre 2008 et qui avaient en quelque sorte permis d'anticiper le problème, afin de le régler soit par un transfert de personnel (masse salariale inchangée), soit par le financement d'un emploi supplémentaire, aucune solution n'existe à ce jour. Une réunion des élus de la communauté de communes du Chalabrais tenue en janvier avait débouché sur un accord verbal entre les représentants des mairies concernées, invitées à participer à un financement au prorata du nombre des enfants par commune. Sans réponse officielle de ces derniers à la rentrée et malgré un courrier daté du 10 avril, le FEP a pris la décision de limiter l'accueil, les conditions légales de sécurité n'étant plus assurées.

    Une nouvelle réunion doit se tenir aujourd'hui à 15 h 30, pour l'heure, les parents ont décidé d'assurer à tour de rôle la surveillance des enfants, en espérant qu'une solution rapide vienne rétablir une situation devenue intenable. 

  • C'était hier : Famille en fête au château du Falgas

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 26 avril 2014.

    château de falgas

    Chacun a pleinement profité de ces instants privilégiés

    Photos archives, Avril 2014

    La demeure ancestrale qui se dresse depuis le XVIIIe siècle sur la rive gauche de l'Hers, accueillait tout récemment une assemblée unie par une même filiation, dont les origines apparaissent au début du siècle dernier, dans la vallée du Plantaurel. En ce dimanche pascal, plusieurs générations appartenant aux familles Labarre, Marcerou, Renaud et Sicre, ont honoré avec un réel bonheur, le souvenir de Jules et Marguerite Labarre, grands-parents ariégeois, natifs du Peyrat. Au hasard des contraintes professionnelles, le couple et ses quatre enfants avait évolué dans un triangle incluant Le Peyrat, Sainte-Colombe-sur-l'Hers, et Campredon, autre petite localité ariégeoise, rendue célèbre grâce à l'industrie de transformation de la corne.

    Dans la confidence depuis de long mois, Marie-Claude et Cécile auront pleinement réussi à coordonner ces joyeuses retrouvailles à la faveur d’un conseil de famille réunissant en Kercorb, quarante-six membres venus d'Isère, Haute-Garonne, Gard, Ariège et Drôme. L'occasion pour Andrée Marcerou, Lucien Labarre et Annie Renaud, doyens de l'assemblée, de câliner une petite Eléana et un petit Maël, les benjamins de la famille, âgés de deux et trois ans.

    Le plaisir d’échanger actualités et souvenirs montera crescendo dans le hall d'entrée du manoir, avant un bref mais nécessaire intermède qui permettra de poser sur les marches du grand escalier du château, pour la traditionnelle photo de famille.

    L'heure était venue de prendre place autour des grandes tables dressées par Yolande et Raymond Roget, maîtres des lieux, pour un banquet parfait. Au final, une journée unique et idéale pour consolider les liens inter générations, laquelle s'est prolongée en musique jusqu'à très tard dans la nuit chalabroise. Rendez-vous en 2019, avec cette fois les cousins Bernard et Juliette à la manoeuvre, futurs artisans d'une nouvelle cousinade.

  • Las cronicas d'En Josep : l'affichette rouge

    Au cours de l’année 1994, notre concitoyen José Navarro publiait une chronique dominicale, sous la forme d’un dialogue engagé avec une grand-mère témoin de son temps. Le texte mis en ligne évoque Charles Amouroux*, et avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 25 avril  de cette même année. 

    josep navarro*Né le 24 décembre 1843 à Chalabre, mort le 24 mai 1885 à Paris. Ouvrier chapelier, franc-maçon, membre de l’Internationale, élu membre de la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie.

    « La mameta venait de ce temps où le chocolat au lait représentait un luxe mais elle n'aurait jamais raté son quatre heures composé d'une tartine trempée, à défaut de chocolat dans un grand bol de vin sucré. D'ailleurs, sans un peu de vin, « i a pas res que te tengue l'estomac » disait-elle sans se retourner, les yeux fixés sur la rue. C'est d'ailleurs de son poste d'observation préféré qu'elle m'annonça après un bref silence : « Mas es pas aquel pilhart ? Ça faisait au moins 25 ans que l'aviai pas vist ». Mémé faisait dans l'euphémisme, le pilhart en question devait avoir allègrement franchi la cinquantaine. Tu vois continua-t-elle, « i a pas res a faire, a Eissalabra quand i es nascut i tornas totjorn ». Tiens, c'était bien vrai cela, il venait de me passer sous les yeux un document qui m'apportait réponse à une question que je me posais depuis bien longtemps et qui prouvait l'affirmation de ma grand-mère.

    Mais pour cela revenons à 1871, nous sommes le 30 mars et il est dix heures du soir. La gendarmerie impériale en la personne de Fabre Pierre Paul et de Carrier François, « gendarmes à cheval en résidence à Chalabre », font la tournée des cabarets, lieux de réunion préférés de la populace en mal de mauvais coups. Remarquons, avant d'aller plus loin, que l'administration n'avait pas à l'époque la célérité des chasses aux sorcières de nos jours, aux changements de gouvernement. En effet, l'Empire est tombé en septembre 1870 avec la défaite de Sedan qui entraîne l'institution de la IIIe République et nous sommes le 30 mars 1871. Ce qui veut dire que six mois après la chute de l'Empire, à Chalabre, la gendarmerie était toujours impériale.

    Donc, ce soir-là, nos deux gendarmes entrent chez Ferrand Baptiste, cafetier, et leur attention est immédiatement attirée par une affichette rouge accrochée à la tapisserie. Ils s'en emparent et y lisent : « Citoyens, la chambre royaliste voulant tuer la République, le peuple, la garde nationale et l'armée de Paris ont déclaré sa déchéance. Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Etienne et toutes les villes de France ont suivi le mouvement de Paris ! Préparons-nous à faire comme elles. Sauvons l'ordre et la République ! Vive la République ! Un délégué du comité de Paris, Amouroux ».

    Bien sûr, le cafetier Ferrand n'a pas remarqué qui a bien pu placer l'affiche là. Toutefois, le lendemain, les gendarmes interrogent le jardinier Izidore Salvat qui les informe simplement que c'est son journalier, dit Maïmié, qui lui avait donné ce papier que son enfant avait « trouvé ». Et lui Izidore, a mis ce papier à la poche et l'a amené au café « sans croire faire du mal ». L'affaire en restera là, lorsqu'on aura pris les renseignements qui s'imposent sur cet Amouroux, « natif de Chalabre, domicilié à Paris, on le dit émissaire du gouvernement de Paris ». Et on sait qu'à ce moment, la France avait deux gouvernements : l'un à Paris, la Commune, issu d'un mouvement insurrectionnel, l'autre à Versailles dont le seul but alors est de maîtriser Paris. La Commune à envoyé Amouroux sur les routes de France pour pousser les grandes villes à imiter la Capitale. Il faut dire qu'il était habitué à voyager, et si tu penses, Mamète que sans TGV, les voyages devaient se traîner en longueur, tu te trompes. Parti de Marseille le 29 mars, on le retrouve donc à Chalabre où « il a fait une visite à ses parents », le 30 et, dès le 1er avril, il est déjà de retour à Paris car on sait qu'il siège ce jour-là à la Commune, où il vient d'être élu ! Ouf ! Pour la gendarmerie impériale qui par acquis de conscience fera le tour de tous les lieux publics sans rien trouver d'autre comme affiche séditieuse, cela ne fera qu'un rapport de plus à envoyer à toute la hiérarchie des autorités départementales.

    « Et bien tu vois Mémé, cet Amouroux là, il était parti de Chalabre avec sa famille à l'âge de 5 ans. N'empêche que, comme tu le disais, on finit toujours par y revenir.

    - E es pr'aquo que me contet tot aquo ?

    - Oh, tu sais c'était pour dire...

    - E ben calha te ara, que je trouve que la commune, après les casseurs del Casal aquo comença a faire un chic revolucionari ».

    josep navarro

  • C'était hier : Les footballeurs vétérans ont la forme semi-olympique

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du 24 avril 2009.

    vétérans du kercorb

    Christophe et Didier n’ont pas oublié que le sport, ça creuse !

    Photo archives, Avril 2009

    Depuis le 11 septembre dernier, les sociétaires de l'association des vétérans du Kercorb (AVK 11) sont engagés dans un championnat symbolique qui leur aura permis d’aligner à ce jour, un peu plus de vingt rencontres. Au-delà de la pratique d’un jeu qui obéit à des règles toujours aussi simples, pas de coups, pas de tacles, l’AVK 11 participe au maintien d’une véritable « entente cordiale », en incluant dans ses rangs de nombreux sujets de sa gracieuse majesté ayant élu domicile en pays chalabrais. Ces éléments de qualité, fans de ballon rond apprécient l’idée de clôturer leur soirée sportive par un repas entre joueurs des deux clubs.

    Aussitôt le coup de sifflet final et un passage sous la douche, nos footballeurs se voient régulièrement gratifiés d’un petit festin concocté par Didier Roget et Christophe Bousquet. Ce duo de cuistots dévoués et complices, porteur dans un passé récent des maillots de l’USC XI et de l’USCK XV se met en quatre pour une joyeuse bande attablée dans le club-house.

    vétérans du kercorb

    Sous la houlette de Franck Sauvage président de l'association, l’AVK 11 rassemble 25 joueurs de tous âges, pour un calendrier de 26 matchs répartis de septembre à juin. Une des dernières confrontations à domicile avait lieu ce jeudi 23 avril contre l'équipe ariégeoise du centre hospitalier intercommunal du Val d’Ariège (Chiva). La feuille de match a été transmise au labo, les résultats suivent.