Le 58e numéro du Cazal Libre, publié ce mardi 16 juillet, est venu ajouter un nouveau point d’interrogation au sein des rédactions de la presse quotidienne régionale. Chacun se souviendra que le premier numéro de la gazette avait suscité dans les milieux autorisés, commentaires désobligeants et autres railleries. Mais voilà, grâce à une équipe dévouée à l’investigation, cette « feuille de chou » (vous noterez la touche de mépris), s’inscrit aujourd’hui en bonne place dans le tiercé des meilleures ventes en kiosques, grâce à toujours plus de révélations qui, il est aisé de l’imaginer, font pâlir de dépit les limiers du Canard Enchaîné, voire même ceux de Médiapart.
Dernière indiscrétion en date, les plumitifs du Cazal Libre, dispensés pour l’heure de citer leurs sources et l’emplacement de leurs rotatives (jusqu’à quand ?), révèlent comment la cathédrale de Notre-Dame de Paris, va être reconstruite sur la grand-place du Cazal (ci-dessus, l'insertion paysagère réalisée par l'architecte du diocèse). Le vieil hameau bénéficiera en la circonstance, d’une erreur d’affectation des dossiers de financement participatif.
Sur place, les sentiments sont partagés, avec d’un côté les autochtones qui excluent de faire des infidélités à Marie-Madeleine, de l’autre les scouts et autres éclaireurs de France, qui entrevoient déjà un haut lieu de pèlerinage au pied de la colline de Tataoubas. Interrogée au pied d’une boîte aux lettres installée au-dessus du lavoir en mars 1954, mais hélas destinée à disparaître, la communauté du Cazal avoue avoir le bourdon, tandis que déjà affluent sur les hauteurs de la paroisse, des patrouilles de scouts accompagnées de leurs aumôniers respectifs.
Les vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 juillet seront trois journées déterminantes, suffiront-elles à arrêter la main qui tient la pioche ? Chacun ici au Cazal retient son souffle.
Dernière minute : S’il apparaissait dans un premier temps qu’un statu quo intelligent allait suffire à éviter une crise, un coup de fil tardif était reçu à la rédaction, émanant du vicaire du Cazal (photo ci-contre). Ce dernier, garant de la conservation des lieux et muni de ses burettes, en a profité pour remettre de l’huile sur le feu, en déclarant :
« C’est bien mignon tout ça de vouloir une cathédrale en plein « milleu » du Cazal, mais c’est qui qui nettoie ? Avant je n’avais que Marie-Madeleine et Sainte-Jeanne-d’Arc à m’occuper. Maintenant il va falloir que je commence aussitôt la Messe de Minuit terminée, pour être opérationnel à Sainte-Marie-Madeleine ! Vous m’en faîtes une bande ! » (La conversation a été enregistrée et est disponible à la demande, 2 € la bande).
Commentaires
Très bonne idée pour la cathédrale, mais où va t-on parquer les bus de japonais et chinois ?