Au gré du sentier escarpé qui permet au promeneur de s'extraire des gorges de la Frau, la vision d'un pic apparaissant par intermittence fait office de fortifiant, et puis petit pas petit pied, voilà enfin les premières pentes du majestueux Soularac. Avant cela, une halte devant les ruines du hameau du Basqui est venue rappeler le souvenir de ses habitants, leur vie à 1 300 mètres d'altitude, et puis leur disparition.
L'apparition du pic Soularac vient également réveiller la controverse qui alimentait les conversations, certains soirs au comptoir du café Tournois : pic Saint-Barthélémy, ou pic Soularac, lequel est le plus haut ? Il faut pour cela remonter aux riches années du Pitcharra-Club, lequel avait alors frôlé un véritable schisme, lorsque chacun avançait avec certitude que le St Barth était le plus haut, quand ce n'était pas le Soularac. Jusqu'au jour où un article publié dans le journal La Dépêche, signé par Adelin Moulis, vint mettre tout le monde d'accord (article ici : Adelin Moulis, St Barth et Soularac.pdf)
En images, la balade continue, tout au long d'un ruisseau qui malgré la rigueur des températures, s'efforce de suivre son cours.
Une jeune otarie frileuse hésite à rejoindre ses congénères dans les eaux froides du Basqui
Ce même ruisseau du Basqui, empêché par la glace de se jeter dans l'Hers
Commentaires
de superbes photos
l'otarie est superbe !