Voilà quelques jours déjà, jeudi 16 janvier, un dernier hommage était rendu à Martine Sicre née Carbonneau, décédée à l'âge de 74 ans. Native de Rivel où elle avait vu le jour le 20 octobre 1950, Martine avait grandi dans la petite vallée du Riveihou, aux côtés de ses parents Henriette et Maurice.

Après le temps de la communale, elle fera à l'âge de 14 ans ses premiers pas dans la vie active, aux Ets Canat où travaille Henriette sa maman. Au gré de son parcours professionnel, elle exercera ensuite à la filature d'angora la Boule de Neige, entreprise basée à Ste Colombe-sur-l'Hers.

Martine rencontre Jean-Claude Sicre, jeune Chalabrois qui fait le bonheur de l’Union Sportive Chalabre XV, et le 15 juin 1968, leur union est célébrée à Rivel. Jean-Claude met en pratique ses qualités de décolleteur sur métaux à Bélesta, dans le même temps, le jeune couple va connaître le bonheur de voir grandir trois enfants, Stéphane, Nadia et Romain.

Martine aura également participé à l'activité des commerces de proximité, en charge des étals du Chalut, une poissonnerie installée place Espérance-Folchet à Chalabre. Puis elle rejoindra les effectifs du Sivom du Chalabrais, auprès du personnel des aide-ménagères. Au nombre des activités exercées, Martine avait également partagé son temps de travail auprès de la Coopérative Audecoop-Arterris, ainsi qu'à la Pharmacie de la Place, dirigée alors par Bernard Lanes, avec qui des liens de grande amitié s'étaient créés. La cessation d'activité puis le départ de ce dernier l'avait affectée.

Martine Sicre, Pierrot Fonta, Lucien Baillat, Colette Gracia, Jean-Marie Courdil 

Photo archives, 19 mars 2006, Stade Lolo-Mazon

Le souvenir de Martine ramène immanquablement vers ce bon vieux club de l'USC XV, dont elle fut près de vingt années durant, des années 70 à 90, une des plus fidèles supportrices. Un profond attachement au milieu du ballon ovale qu'elle aura prolongé en qualité de bénévole, puis sous les couleurs de la Confrérie des Badalucs, avant le décès de Jean-Claude, survenu en juillet 2011.

Au départ de la maison familiale de la place du Pont-Rouge, Martine consacrait désormais ses heures libres à la promenade, toujours en compagnie de Max son petit chien. Et au retour de balade, un temps était consacré à ses tortues. Par la vallée du Blau, Martine se rendait vers le lac de Puivert et Campsadourny, où elle avait effectué un bout de chemin auprès de l'ami Richard. Selon ses dernières volontés, Martine a été incinérée, le crématorium de Pamiers a été le cadre d'un dernier adieu.

En ces tristes circonstances, très sincères condoléances et amitiés à Stéphane, Nadia et Romain ses enfants, à ses petits-enfants Gaétan, Jules et Capucine, à Yvan, Francis (†) et Emilien ses frères, à toutes les personnes touchées par ce deuil.