Le texte qui suit avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 10 octobre 1993. Ce court article était accompagné d'une publication officielle, destinée à l'attention des Chalabrois et de leurs voisins résidant sur le canton.
La rue du Presbytère, telle qu'elle n'est plus.
Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Seuls les plus anciens entendent encore la paire de boeufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d'un repos amplement mérité au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage. Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou, que les patients du docteur Emmanuel Anduze ont très bien connue, cèdera plus tard l'édifice à Julien et Marie Faure qui installeront là leur négoce en bois et charbon. A l'automne 1993, les pierres sont parties, emmenant avec elles un peu de l'histoire du Quai du Chalabreil.