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Là-haut vers le hameau du Basqui

hameau du basqui

Il est bien lointain le temps où les vendangeurs du pays chalabrais attendaient l’autocar de la société Bergada, en partance vers les « pays bas », vers Coursan et le domaine de Céleyran. Installé aux côtés du chauffeur depuis Fougax-et-Barrineuf, Monsieur Rosalin, chef de colle, vérifiait à chaque arrêt, dont celui de Chalabre, qu’il ne manquât aucun cueilleur ou porteur à l’appel.

Tout dernièrement, quelques Chalabrois ayant vécu ces épisodes quelque peu oubliés, ont refait le chemin à l’envers, pour traverser le petit village de Fougax-et-Barrineuf, et s’engager au cœur des Gorges de la Frau. Objectif annoncé, atteindre les vestiges du Basqui, ou du moins ce qu’il reste d’un hameau qui fit la une en 1925, alors qu’une épidémie de « picote » (une forme de variole) faisait rage aux confins de l’Ariège et de l’Aude. A la manière d’un pèlerinage, nos marcheurs ont poussé l’effort jusqu’à une sépulture abandonnée au pied du pic Saint-Barthélémy, dans laquelle reposent Marie Pelofi (40 ans), sa fille Marguerite (17 ans) et un petit garçon mort à la naissance.

Le magazine Midi, supplément de l’Indépendant publié le dimanche 19 juillet dernier, offre un éclairage plus détaillé sur cet épisode méconnu du siècle dernier, sous la plume de Laurence Turetti.

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L'Hers-Vif, perdu dans les Gorges de la Frau

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Les vestiges du hameau du Basqui font face à la carrière de talc de Luzenac 

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Une sépulture au pied de la montagne de Tabe

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Commentaires

  • JE SUIS UN DES DESCENDANTS DE LA FAMILLE ENTERREE AU BASQUI
    D UNE PART LES TOMBES NE SONT PAS ABANDONNEES
    D AUTRE PART DE QUEL DROIT AVEZ VOUS PRIS CES PHOTOS
    C EST UN LIEU PRIVE ET PAS UNE CURIOSITE TOURISTIQUE
    A RESPECTER CE QUI N EST LA CAS DE TOUT LE MONDE

  • Bonjour M. Savoye,
    Je comprends que le mot « abandonnée » puisse vous déranger, bien que ce terme fasse ici référence au hameau (aujourd’hui disparu), plutôt qu‘à la sépulture de vos ancêtres, isolée certes, et non abandonnée bien évidemment. Mais les mots ont un sens et votre remarque est fondée.
    Cette randonnée qui nous a emmenés au-delà des gorges de la Frau, jusqu’au hameau du Basqui, n’était que le prolongement d’une lecture faite dans les pages du magazine Midi (*), publié en date du dimanche 19 juillet dernier. Elle n’était animée d’aucune curiosité déplacée, mais certainement empreinte de bons sentiments.
    Cordialement.
    (* Le magazine hebdomadaire Midi est diffusé à 400 000 exemplaires, pour 1.673.000 lecteurs).

  • je vous remercie de votre réponse et de votre compassion
    et votre compréhension

  • Bonjour. J'ai découvert cette sépulture il y a quelques années (article paru dans La Dépêche du 18/07/1979) et, sans connaître la famille, il m'est arrivé de m'y recueillir avec compassion, prenant le parti de ces défunts et fulminant contre la bêtise humaine entourant cette affaire.
    Je n'y ai vu aucune interdiction d'approcher ce site qu'a priori tout le monde respecte.

  • C'est mon père, le Dr Jacques GLEIZE, avec le curé de Comus, le Père Escudier, qui montèrent les cercueils pour mettre en terre les habitants. Ils récupérèrent une petite fille survivante. Un petit livre fut écrit par le Curé devenu Abbé avec des photos d'époque. Je l'avais mais malheureusement perdu. Si quelqu'un peut me dire ou me le procurer j'en serais très heureux. Merci. Olivier GLEIZE de Camurac.

  • Bonjour Monsieur Gleize, cet ouvrage est difficile à trouver...je peux si vous le souhaitez vous en faire parvenir une copie.
    Cordialement.

  • Sait on de par l'histoire, ce que devint cette petite fille survivante ? J'espère que sa vie fut plus douce.
    Je viens de lire le livret dont Christophe m'a aussi adressé copie. Je ne connaissais pas ces faits, et je viens de terminer sa lecture. J'en ressors bien émue c'est vrai. Avec plein de compassion pour ces gens dont la beauté du paysage qui les entourait ne suffisait pas à cacher la méchanceté et la bêtise humaine. J'en reste bien attristée et complètement révoltée. Comment peut on faire subir cela à des gens bien malades et isolés. Disparus si jeunes et dans l'indifférence. Qu'ils reposent en paix.
    Quant aux autres, j'imagine bien que le confessionnal n'était pas assez grand pour tous les accueillir. Que sans connaître l'absolution, ils n'eurent de cesse sous les remords et la pénitence infligée par l'abbé, d'égrener les grains du chapelet. (Je note qu'en juillet 25 cela fera 100 ans.)

  • Bonjour,
    Je souhaiterais en savoir plus sur cette petite fille.
    Une connaissance m'a raconté il y a une vingtaine d'années l'avoir connue.
    Je suis de Prades à quelques kilomètres du Basqui. Je connais l'histoire de cette famille depuis que je suis enfant et j'aimerais me documenter à ce sujet.
    Merci

  • Quel est ce livre que vous citez ? Puis je en connaître le titre et l'auteur ainsi que l'année d'édition si possible ? Merci à tous

  • Bonjour Francine,

    Il s’agit d’un petit ouvrage de 16 pages écrit par l’abbé Barthas intitulé « Des croix dans la prairie » dont j’ignore la date d’édition .J’en possède une copie , si tu autorises Momo à me communiquer ton email je te l’envoie.
    Bises

  • C'est très gentil à toi Christophe. Bien sûr que Momo peux te transmettre mon adresse mail. Je te remercie beaucoup. Bises

  • Bonjour,

    C’est fait,
    Bien cordialement
    Ch.R

  • Bonjour, ma famille est originaire du Basqui , j'aimerai bien à oir une copie du fascicule. Merci

  • Bonjour,
    Je suis monté à ce hameau pour la première fois il y a quelque jours.
    Cette petite rando a éveillé en moi de l'intérêt pour l'histoire des gens qui y ont vécu. Les commentaires ci dessus laisse penser qu'il s'y passé des évènements dramatiques.
    Pourrais également avoir copie du fascicule écrit par le curé ou une copie des articles de presse ?
    Avec tous mes remerciements

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