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Jean-Claude Sicre nous a quittés

CIMG1197 b.jpgLa triste nouvelle que chacun redoutait est tombée ce lundi 4 juillet, Jean-Claude Sicre avait cessé de vivre, vaincu par un mal contre lequel il luttait courageusement depuis décembre dernier. Dès l’annonce de son décès, survenu à l’âge de 65 ans, toute une génération d’amis et partenaires de jeu, s’est retrouvée aux côtés de ses proches, dans le souvenir d’un passé commun et heureux. Jean-Claude Sicre était né à Chalabre le 1er mai 1946 et la première balle avec laquelle il avait joué était assurément ovale, tant son implication au sein de l’Union Sportive Chalabre XV aura été entière et constante. Incontournable élément de la première ligne, pilier et capitaine, il emmènera son équipe jusqu’au titre de champion du Languedoc 5e série lors de la saison 1969-1970. Avec ce bouclier, doublé d’une finale du Challenge Alpes-Méditerrannée remportée en 1976, il sera l'un des fers de lance du quinze aux couleurs du Kercorb, alors sous la présidence de Raymond Fort. Et s’il remise le maillot dans le milieu des années 1980, non sans avoir transmis sa passion à Stéphane et Romain ses deux fils, c’est pour arborer le paletot blanc bleu des « Badalucs », association de vétérans.

DSC_1214.JPGJuillet 2010, Jean-Claude et les Badalucs, lors du Jubilé de l'ami Francis Amouroux.

Sur le plan professionnel, Jean-Claude Sicre avait effectué l’essentiel de sa carrière à Bélesta (Ariège), au sein de l’entreprise Salvayre, où il avait fait valoir ses droits à la retraite. Mais l’ancien tourneur fraiseur n’avait jamais pu se résoudre à tourner la page. C’est ainsi qu’il avait gardé le contact avec la chose métallique, juste pour le plaisir de laisser son imagination faire des siennes. Délivré de tout impératif imposé par les cotes d'alésage, l’artiste qui s’ignorait avait fini par révéler au grand jour la force de sa créativité, et son habileté à détourner la matière de sa fonction première. Ses nombreuses créations vont désormais perpétuer le souvenir de Jean-Claude, pour qui chacun aura une pensée en admirant la belle croix occitane qui chaque soir éclaire le cours d’Aguesseau.

Jeudi 7 juillet, une nombreuse assistance recueillie devant son domicile place du Pont Rouge, est venue lui dire au revoir et participer à l’émouvant hommage rendu par Bernard, le coéquipier et l’ami, porte-parole de la confrérie des Badalucs. Selon ses dernières volontés, Jean-Claude a été incinéré. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances et amitiés à Martine son épouse, à Stéphane, Nadia et Romain ses enfants, à Gaëtan son petit-fils, à toutes les personnes que ce deuil afflige.  

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