Isabelle a révélé les secrets d’une vie bien remplie.
Une ambiance de fête régnait dans les salons de l’hôpital local, en l’honneur d’Isabelle Pierobon, pensionnaire des Hauts-de-Bon-Accueil et alerte centenaire en ce jeudi 6 juillet. Depuis sa naissance à Tuchan, un vendredi de l’été 1917, et avant de devenir Chalabroise par les hasards de l’existence, Elisabeth, pour le registre de l’état-civil, s’est souvenue d’une enfance à Sallèles-d’Aude, où elle avait découvert le tableau noir de l’école communale. La petite écolière arrivera ensuite à Quillan avec ses parents et ses trois grandes sœurs. Elle travaillera chez Jean Bourrel, treize années dans l’univers de la chapellerie, avant de rejoindre Alice Simon, une de ses sœurs, coiffeuse dans la Grand-Rue. Elle épouse Raymond, boulanger rue de la Hille, qu’elle va accompagner en Béarn en 1959, lorsque Lacq commence à dévoiler les richesses de son sous-sol. Ils retrouvent la cité des Trois-Quilles en 1980, et après la disparition de Raymond en 1993, Isabelle Pierobon va partager son existence aux côtés de ses proches, et de sa sœur, Juliette Soulier, qu’elle rejoint à l’Ehpad de Chalabre en 2013.
Tout comme en 2015, lorsque Juliette, aujourd’hui disparue, avait célébré cent années d’existence, une date et un anniversaire ont été dignement fêtés en compagnie de la famille, des amis, et du personnel de l’hôpital. Chants, histoires, rien n’aura manqué à la fête, Isabelle Pierobon allant même jusqu’à emmener une chenille des plus entraînantes.
Après un poème lu pour les pensionnaires par Andrée Pont (photo ci-dessous), et un message de félicitations de Sylvie Soinnard, directrice de l’établissement, Isabelle Pierobon était invitée à souffler les bougies du gâteau aux accents d’une musique distillée par la clarinette de sa nièce. L’occasion de souhaiter à Isabelle, un très heureux anniversaire, avec admiration et respect.