Ces deux-là entretiennent les meilleures relations (Photos Henriette Brembilla).
Un week-end de juillet après l’autre, depuis bientôt quarante étés, le hameau du Cazal cultive son image de havre hospitalier. Et si quelque sceptique insoupçonné venait à en douter, il peut aller contempler la scène qui se déroule au quotidien ou presque sous la colline de Tataoubas.
Depuis plusieurs semaines maintenant, un chevreuil âgé de cinq à six mois rend visite au troupeau de ruminants sédentaires, installés à bonne distance du stade Lolo-Mazon. Il vient partager avec eux une grande partie de son temps libre, un œil sur la route, et un œil plus distrait vers la proche lisière des bois.
Désireux sans doute de trouver ici un peu de la chaleur qui manque dans les forêts profondes du Chalabrais, le jeune cervidé a tout naturellement été adopté par les pensionnaires de Jean-Claude et Alexandre. Profitant avec eux des rayons d’un soleil d’hiver clément, il a déjà compris qu’il est des joies simples aux côtés desquelles il ne faut pas passer. Ce qui est loin d’être bête.