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Deux fleurs

Quand les feuilles tombent et tourbillonnent, JIEL s'amuse à suspendre l'automne, avec une rencontre fleurie (Photos Aurélien Moralès). 

jielDeux fleurs

Deux fleurs se caressaient sur le bord d’un chemin

Depuis des jours elles s’aimaient et parlaient de lendemain

Reconnaissantes à dieu de les avoir réunies

Elles remerciaient les cieux le jour comme la nuit

 

Le monde tout autour admirait leur beauté

Abeilles et colibris s’arrêtaient les saluer

L’escargot ce pataud si glouton passait discret

L’amour le bonheur la vie pour seul secret

 

La nature en elles retrouvait ses vertus

Dans l’immensité de son royaume perdues

Deux petites fleurs se dorlotaient sans façon

Ignorantes du monde et frêles comme papillons

 

jielLe soleil les cajolait à longueur de journée

La lune attentionnée gardait douces leurs soirées

Nul n’aurait osé contrarier leur idylle

Tant elles étaient belles et pourtant si fragiles

 

La vie même sublime n’est pourtant qu’éphémère

Par un frais matin dans la rosée amère

Ce couple magnifique si discret exemplaire

Avait cessé de vivre avait cessé de plaire

            JIEL

Commentaires

  • Joli poème . Il en va de la nature comme des humains......tous "à la merci du temps" ! il se joue de tout et de tous. Toute vie est éphémère

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