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Poésie

  • Pluie de vie, un poème de JIEL

    jiel,jean-louis cabrol

    Ce nouveau poème écrit sous la plume de JIEL, vient d’être publié dans le n° 29 du magazine « Arts et Vers », revue littéraire réalisée par la Société des Poètes et Artistes du Cameroun (SPAC). « Pluie de vie » et son illustration signée Jean-Louis Cabrol, figureront dans le prochain ouvrage qui sortira dans quelques jours. Daouda Mbouobouo, écrivain, poète et président de l’association SPAC a accepté de préfacer le livre qui a pour titre : « Je pense refaire la déco ». Ce nouveau recueil fera bien sûr la part belle aux poèmes dont certains ont déjà été publiés sur le blog, mais aussi aux nouvelles et histoires courtes. Une journée de dédicaces sera organisée à Chalabre, dès sa parution.

    jiel,jean-louis cabrol

     

  • Instant magique pour JIEL au salon du livre de Castres

    jiel,salon du livre de castresLa 1ère édition du Salon du Livre « Castres s'enlivre » se déroulait le dimanche 20 octobre dernier. Ce salon ouvert aux auteurs de toute la France accueillait 50 auteurs venus dans la patrie de Jean Jaurès à la rencontre des lecteurs. L'occasion pour l'ami JIEL de vivre un instant magique au coeur de la salle Gérard-Philippe, à l'heure où son poème intitulé Larmes de sang était déclamé par l’artiste et comédien de télévision Franck Adrien. Un moment très émouvant pour JIEL, qu'il souhaitait faire partager aux visiteurs de ce blog : Larmes de sang.mov

    jiel,salon du livre de castres

    Ce poème avait été publié le 6 juin 2022

    Larmes de sang.pdf

  • « Ballade pour les cons »

    Il aime se prêter à des exercices de créations, cette fois JIEL a choisi de surprendre en abordant un thème qui reste éternel. Pour être honnête, il faut préciser que notre poète a commis ce nouvel écrit aux seules fins de s'acquitter d'une « commande ». D'abord surpris, puis intéressé, enfin amusé, il a décidé d'accepter le défi.

    Ballade pour les cons

    À observer notre monde avec attention,
    Il apparaît, ma foi, sans nulle hésitation,
    Que le genre humain est dominé par les cons.
    Mais comment expliquer qu’ils soient toujours féconds ?

    Voilà un mystère difficile à lever,
    Car partout le niveau ne cesse de s’élever ;
    Sans fin, elle évolue la fine connerie,
    Au gré des exploits des Maîtres de la confrérie.

    Sitôt intronisés, les voici couronnés,
    Même si les honneurs vont aux plus chevronnés.
    En cette discipline, chacun peut exceller
    Par des aptitudes parfois bien dissimulées.

    Ici point de genre, tant de cons que de connes ;
    Tout se conjugue à tous temps et toutes personnes.
    Certains tournent autour du pot pour ne déplaire,
    Et par des niais, ou idiots, jouent du vocabulaire.

    Mais à la vérité, regardez tout autour,
    Restez bien vigilant, ils se cachent partout !
    Et si votre miroir par hasard vous trahit,
    Soyez donc courageux, car point de thérapie.

    En toutes occasions, demeurez tolérant ;
    Et n’oubliez jamais que tous sont différents.
    Il faut s’en convaincre, par fin, le Roi des cons
    Est celui qui croit que seuls les autres le sont ...

    JIEL

  • « Scène ouverte d’été »

    Les dernières notes du 7e festival Chalabre en Sérénade résonnent encore sur les cours, et JIEL propose d'emmener les lecteurs du blog vers la Montagne Noire. Avec Scène ouverte d’été, un nouveau poème qui met en musique et raconte le village de Laprade en Aubade.

    Scène ouverte d’été

    La journée de juillet s’alanguissait sans fin,
    Un soleil suffocant s’y était invité,
    Assistant au concert des grillons agités
    Qui depuis le matin répétaient leur refrain.


    Un rideau noir tomba soudain, fort disgracieux,
    Plus un soupçon de bruit côté cour ou jardin,
    Aucun souffle de vie, nul autre baladin
    Après trois coups violents frappés depuis les cieux.


    Le son et lumière majestueux annoncé !
    Les artistes pouvaient commencer le spectacle.
    Le vent débuta par un swing fou de débâcle,
    Le ton était donné, tout se mit à danser.


    Une pluie déchainée pour le show de claquettes,
    Clapotis incessants débordant de la scène ;
    Après qu’aux percutions la grêle fit des siennes
    Et sous les projecteurs se joignit à la fête.


    Un grand feu d’artifice exempté d’artifice
    Emplit le ciel sous un tonnerre d’effusion.
    Le jour devint la nuit, pris dans la confusion
    De ce charivari aux relents de malice.


    Le concert bruyant en un éclair devint sage ;
    Nulle ovation ne vint clôturer la soirée.
    Le rideau grand ouvert, un beau ciel bigarré
    Offrit un arc-en-ciel pour saluer l’orage.

    JIEL