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Poésie - Page 3

  • « Soir de Toussaint »

    Un poème écrit sous la plume de JIEL, pour honorer les êtres chers disparus.

    jiel

    Soir de Toussaint

    Les allées, les chemins se perdent dans le vent ;

    La brume qui descend du haut des grands cyprès

    Ceint les pierres, les croix, ces symboles d’après

    Qui cultivent sans fin la mémoire d’avant.

    Les mots si lourds gravés en belles lettres d’or

    Sur des plaques glacées où le temps s’est figé,

    Parlent du beau passé, de la vie abrégée,

    Des sentiers empruntés, de l’âme qui s’endort.

    J’aime m’y recueillir dans le calme émouvant

    D’un soir de novembre parmi les fleurs des prés,

    Les chrysanthèmes blancs, pour être enfin prêt

    A inviter l’amour de l’ombre d’un vivant.

    Les sourires chéris que j’appelle si fort

    Emplissent de douceur mon esprit d’affligé.

    Si grande est la douleur à jamais infligée

    Par cette présence, là ! derrière la mort...

    JIEL

  • La poésie, le poète, et JIEL

    La revue littéraire « Arts et Vers », réalisée par la Société des Poètes et Artistes du Cameroun (SPAC) vient de faire paraître dans sa publication n° 25, « La poésie et le poète », une production de JIEL. Un poème distingué à l’unanimité par le comité de lecture de la SPAC, et une troisième sélection dans cette revue littéraire africaine pour JIEL, particulièrement honoré et heureux.

    Ce poème déjà publié ici, figure dans le recueil « Le Plus Mystérieux des Voyages ». L'occasion de préciser que l'on trouve des exemplaires de cet ouvrage au dépôt de presse Chez Mireille, rue du Capitaine Danjou.

    jiel

  • « La chasse de mon père »

    bernard cnocquart

    Voilà plusieurs semaines déjà que le gibier a mis en place son plan vigilance, à l'affût du premier aboiement, du moindre déclic. La chasse a retrouvé ses droits et les saisons se succèdent, en même temps que les faits de campagne et les souvenirs. Des souvenirs évoqués par Bernard Cnocquart, dans un poème de 2015,  intitulé « La chasse de mon père ». 

    La chasse de mon père.pdf  

  • JIEL et son hymne à la vigne primés

    Le Concours international de Poésie et de Textes courts 2023 proposé par les administrateurs d’AMAVICA et les Mille-Poètes en Méditerranée (Narbonne), a recueilli plusieurs centaines de textes, dont certains envoyés depuis le Congo, Suisse, Maroc, Australie, Espagne, Italie, Canada. Le jury composé de membres actifs appartenant aux deux associations s'est réuni dernièrement, afin d'établir un palmarès. Au fil duquel apparaît un texte intitulé « Vigne d’un jour pour toujours », 2e prix dans la catégorie poésie libre pour un hymne à la vigne signé JIEL.    Amavica 2023 Palmarès.pdf

    Toutes nos félicitations à JIEL, qui par ailleurs informe les personnes n’ayant pu se procurer le recueil « Le plus mystérieux des voyages », qu'il est disponible au Tabac-Presse chez Mireille Sanchez, ainsi qu'à la bibliothèque municipale pour du prêt. Ce recueil de poèmes est désormais référencé à la Bibliothèque de France (BNF), ainsi les libraires peuvent le commander pour le mettre en vente. Le lien :

    https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/accueil?id_declaration=10000000907276&titre_livre=LE_PLUS_MYSTERIEUX_DES_VOYAGES

     

    Vigne d’un jour pour toujours

    La lumière pastel d’une aurore orangée

    Caresse le vignoble engourdi qui s’étire ;

    Dans la douce senteur que le zéphyr attire,

    Le feuillage mouillé s’ébroue dans les rangées.

     

    Sur le versant baigné de la lueur dorée,

    Les vieux ceps tortueux exhibent par devoir

    Les lourds sarments tressés, les grains charnus et noirs.

    Nul n’est insensible à ces grappes adorées.

     

    La guêpe butine sans faiblir à la tâche,

    Le merle tapageur adore la fredaine,

    Le sanglier gourmand profite de l’aubaine,

    Avant que vendangeurs surviennent et se fâchent.

     

    Armés de sécateurs, de grands seaux bien pointus,

    Au son des cliquetis et des rires joyeux,

    Malgré le dur labeur, la joie au fond des yeux,

    Les coupeurs s’activent sous les branches feuillues.

     

    Les porteurs vigoureux vont et viennent sans fin,

    Ils plaisantent gaiement se donnant du courage,

    Sans jamais se plaindre ni pester sur l’ouvrage

    Qui bientôt donnera, jus sucrés et vins fins.

     

    La lumière fanée du crépuscule bleu

    Délaisse la vigne, dénudée sans ses baies.

    La vendange du jour cajolée dans le chai,

    Emplira les tonneaux du vigneron heureux.

    JIEL