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Poésie - Page 7

  • JIEL honoré en la cité d’Avelana

    2023 Poètes sans frontières Juin Lavelanet 001.jpgJIEL a reçu son prix des mains de Franck Farez, président du jury.

    Dans le cadre du 25e Printemps des Poètes, soutenu par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de la Culture,  la Ville de Lavelanet proposait un concours d’écriture poétique sur le thème des Frontières. Les candidats avaient du 17  mars au 17 mai pour envoyer leur création, avec une remise des prix programmée le vendredi 9 juin dernier. Remise des prix à laquelle était convié Jean-Louis Sanchez, brillant lauréat du 3e prix avec excellence de l’édition 2023. C’est ainsi que JIEL a reçu son prix des mains de Franck Farez, président du jury, pour « Poètes sans frontières ». Avec toutes nos félicitations à l’égard d’un poète chalabrois et prolifique.

    Poètes sans frontières

    Ils voyagent partout, sans peur des frontières,

    Tels de fiers vagabonds, errant sans passeport,

    Qui vont chercher en eux la route vers ce port,

    D’où les rêves voguent vers la terre entière.

     

    Sur la page blanche, gourmande d’aventures,

    Nul ne peut entraver cette quête d’ailleurs.

    Elle naît dans l’âme pour offrir le meilleur

    De la vie des hommes, leur profonde nature.

     

    Aucune barrière, jusqu’aux confins du monde,

    Ne pourra retenir les vers universels ;

    Pas plus que limites, ni murs artificiels,

    Ne sauront contenir les plumes de la fronde.

     

    Liberté sans bornes, ta flagrance s’envole

    Aussi loin que le vent pousse la poésie ;

    Au gré de quelques mots, de rimes bien choisies,

    Les poètes toujours, verseront leur obole.

     

    Malgré tous les écueils et les vaines prières,

    Jamais ô grand jamais ! Ils ne renonceront,

    Convaincus qu’un beau jour, les portes s’ouvriront

    Vers ces pays rêvés, libres de frontières.

    JIEL

    2023 Poètes sans frontières Juin Lavelanet 002.jpg

  • « La femme du café »

    Le Grand prix littéraire international 2023, proposé par l’association Philémon avec la Société des poètes et artistes de France Occitanie, vient de permettre à l’ami Jean-Louis Sanchez d’obtenir une nouvelle récompense.

    Cette fois, et dans la catégorie Poésie libérée (versification sans rime), JIEL obtient la 2e mention pour « La femme du café ». Dans l’attente d’une remise des prix qui se déroulera le samedi 1er juillet prochain à la Maison de la Citoyenneté à Toulouse, où les poèmes primés seront déclamés, JIEL offre quelques instants en compagnie de « La femme du café ». Instants qui lui ont été inspirés par une huile sur toile du peintre Aldo Balding.

    jiel

    La femme du café

    Assise depuis des heures
    Devant ce guéridon de marbre,
    Elle attend et espère encore.
    Ses grands yeux bleus figés
    Vers ailleurs, vers nulle part ;
    Elle attend et désespère toujours.
    La tasse est sèche,
    Les sèches parties en fumée,
    Il n’est pas venu !
    Patiente mais vaincue,
    Absente et meurtrie,
    Il ne viendra plus…
    Debout depuis toujours
    Devant cette dalle de marbre,
    Une rose rouge à la main,
    Il n’est jamais venu...

    JIEL

  • Fête des Mères

    Anodin peut-être, rare certainement, le week-end de Pentecôte 2023 a renvoyé la Fête des Mères de mai à juin. Ce dont a su profiter Cine pour écrire un poème, dont le thème se joue des contraintes du calendrier.

    Le jour me faisait son adieu

    Le ciel déjà perdait son bleu

    Les yeux levés vers les cieux

    Mon âme se perdait avec eux

     

    Un autre jour lui aussi éphémère

    Chuchote « demain fête des mères »

    Je ne sais pas si mon cœur se serre

    Mais mon être cherche ta lumière 

     

    Celle de tes yeux ma chère Maman

    Où je me suis noyée si souvent

    Celle de mon être contre toi enfant

    Et que n’effacera jamais le temps

     

    Restez ! restez là images d’elle qui sourit

    Vivantes, égayez moi jusqu’à l’agonie

    Que je m’endorme sans connaître l’oubli

    De celle qui m’a donné le souffle de la vie

  • « Une vigne là-haut »...

    jiel

    C’est un événement majeur qui a pour cadre la Montagne Noire, où la vigne semble vouloir prendre racine. « Avec l’aide de Steph et son tracteur, de Marco meilleur technicien du Bas-Languedoc, une fois de plus j’ai fait de ma vie de retraité un rêve, et de mon rêve une réalité… ». Ainsi s’exprime JIEL à propos d’un cépage en devenir, qu’il bonifie avec quelques rimes.

    Une vigne là-haut

    En ce jour de printemps, pendant que la nature

    S’éveille doucement après un long hiver,

    Dans ses effets tout neufs qui rayonnent de verts,

    La coquette forêt exhibe sa parure.

     

    Au milieu des prairies que le troupeau pâture,

    Tout près des grands chênes quand sommeillent les cèpes,

    Un courageux intrus vient de planter des ceps,

    Vigneron égaré ou poète immature ?

     

    La bourgade voisine au pied de la montagne,

    Depuis quelques jours est en ébullition !

    C’est un projet curieux dit la population,

    Est-il devenu fou, se croit-il en Espagne ?

     

    Jusqu’ici seuls les mots lui servaient de bagages,

    Le facétieux rêveur aux vers si bucoliques

    A su franchir le pas des songes alcooliques,

    Du raisin opulent aux généreux cépages.

     

    Les greffons alignés prendront ici leur temps

    Pour grandir patiemment au calme de toujours.

    Si Bacchus le veut bien des baies naîtront un jour

    Qu’ils viendront vendanger même par mauvais temps.

     

    J’imagine déjà la fête du village,

    Les vins fins gouleyants, le jus sucré des grappes,

    Les éclats de rire des joyeuses agapes.

    Poésie, vendanges, bonheurs du fond des âges.

    JIEL

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    « Relève assurée ! »

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