Voilà plusieurs semaines déjà que le gibier a mis en place son plan vigilance, à l'affût du premier aboiement, du moindre déclic. La chasse a retrouvé ses droits et les saisons se succèdent, en même temps que les faits de campagne et les souvenirs. Des souvenirs évoqués par Bernard Cnocquart, dans un poème de 2015, intitulé « La chasse de mon père ».
Commentaires
Un très beau récit.
Bonjour et merci pour ce récit qui me rappelle mes premières sortie de chasse avec papa moi aussi.
Les mêmes gibiers, les coins différents Ségobet, Le Pape, le plateau de minuit, le rec del taure, la grande pièce...
Ces chiens si gentils et à l'écoute du la moindre parole et d'un mouvement de la main du maitre.
Ces casses croutes et le passage aux sources surtout pour le chien.
Et la planque sous les grands chênes pour le passage des palombes durant de longs moments.
Ces repas du lièvre un peu saignant au tourne broche avec son saupiquet à froid bien sur, Histoire de chasse autour de la table que l'on connaissaient par cœur, mais si agréable à écouter encore et encore.
Un plomb trouvé pendant le repas, c'était du 4 au 2eme coup!
Idem pour les bécasses qu'il fallait laisser faisander et bien les surveiller dans le garage, suspendues par une ficelle, avant de les plumer après avoir récupéré la plume du peintre et les passer, (lardées ) devant la braise sans les vider.
Merci beaucoup pour ces lectures !
Dans l'ardeur et la passion d'écrire tu ne t'arrêtes pas ! Quel beau récit tu nous livres encore. Tes vers reflètent, et on le devine, tout l'amour que tu as pour la nature. Et oui Bernard, tu ravives ta flamme des souvenirs, mais pour moi aussi qui ai vécu près d'un papa chasseur entouré d'une meute. Et que de similitudes...! Merci de nous faire revivre toute la beauté et la richesse d'un temps fait de complicité, d'amour, de fraternité ...et d'insouciance.