Il aime se prêter à des exercices de créations, cette fois JIEL a choisi de surprendre en abordant un thème qui reste éternel. Pour être honnête, il faut préciser que notre poète a commis ce nouvel écrit aux seules fins de s'acquitter d'une « commande ». D'abord surpris, puis intéressé, enfin amusé, il a décidé d'accepter le défi.
Ballade pour les cons
À observer notre monde avec attention,
Il apparaît, ma foi, sans nulle hésitation,
Que le genre humain est dominé par les cons.
Mais comment expliquer qu’ils soient toujours féconds ?
Voilà un mystère difficile à lever,
Car partout le niveau ne cesse de s’élever ;
Sans fin, elle évolue la fine connerie,
Au gré des exploits des Maîtres de la confrérie.
Sitôt intronisés, les voici couronnés,
Même si les honneurs vont aux plus chevronnés.
En cette discipline, chacun peut exceller
Par des aptitudes parfois bien dissimulées.
Ici point de genre, tant de cons que de connes ;
Tout se conjugue à tous temps et toutes personnes.
Certains tournent autour du pot pour ne déplaire,
Et par des niais, ou idiots, jouent du vocabulaire.
Mais à la vérité, regardez tout autour,
Restez bien vigilant, ils se cachent partout !
Et si votre miroir par hasard vous trahit,
Soyez donc courageux, car point de thérapie.
En toutes occasions, demeurez tolérant ;
Et n’oubliez jamais que tous sont différents.
Il faut s’en convaincre, par fin, le Roi des cons
Est celui qui croit que seuls les autres le sont ...
JIEL