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Tréziers : l'église Saint-Martin se refait une beauté

tréziers,église saint martinJean-Christophe Gauvrit et une partie du conseil municipal lors d’une récente visite de chantier.

Sa restauration est en cours depuis quelques semaines, la petite église tréziéroise bénéficie d’un projet de rénovation qui a permis dans un premier temps de retirer le vieux crépi habillant le bâtiment. En laissant apparaître un mur en pierre relativement bien construit, l’hypothèse d’une rénovation en pierres apparentes a été envisagée.

A l’initiative de Jean-Christophe Gauvrit maire, et de son conseil municipal, les administrés de Tréziers ont été consultés afin d’exprimer leur choix, entre crépi, ou pierres apparentes et jointement. La consultation organisée auprès des habitants s’est avérée sans appel, puisque sur 99 voix exprimées, 97 sont favorables aux joints apparents, contre 1 abstention et 1 crépi. Un choix adopté à l’unanimité par le conseil municipal, pour des travaux qui devraient être menés à terme au mois d’août prochain. Travaux qui vont également permettre d’opérer sur le clocher, puisqu’une expertise menée à la faveur de la présence des échafaudages, a montré comment certaines accroches des cloches ont subi une forte corrosion.

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A propos de cloches et si l’on se réfère aux travaux de Robert Faure (site : http://robert.faure.pagesperso-orange.fr/), le sujet avait pu mettre en balance le mandat de Hyacinthe Marquié, maire de Tréziers, c'était vers le milieu des années 1800 :

« Lors de la tourmente révolutionnaire, les cloches furent réquisitionnées et emportées pour les besoin de la guerre. Elles pesaient environ douze quintaux. Elles furent remplacées par une petite cloche qui fut rapidement hors d'usage. Le 17 mai 1846 devant  le conseil municipal, le maire déclarait : « La cloche de la commune qui depuis longtemps était fêlée, est maintenant cassée. Cette cloche bien petite n'était pas entendue même lorsqu'elle était bonne, par les habitants d'une grande partie du village, tant son gabarit était petit. Les habitants désirent avoir deux cloches ». La dépense s'élève à 1200 F. Un secours est demandé au préfet. Hors à la même époque, l'horloge qui sonnait les heures tombe en panne. A quoi donner la priorité ? La commune est bien pauvre. Les cloches ou l'horloge ? Les dissensions au cœur du conseil municipal pousseront au final le maire Hyacinthe Marquié à démissionner ».

Une mésaventure que ne devrait pas connaître Jean-Christophe Gauvrit, pour un projet porté par les fonds propres de la commune de Tréziers, auxquels viennent s’ajouter les aides du Département, de la Région et de l’Etat.

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