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Ode du Cazal en l’an 2022

Au terme d'un séjour en altitude sur les Monts Tataubas, JIEL a retrouvé cette quiétude des Monts de Laprade, qui l'inspire.

Ode du Cazal en l’an 2022

Des troubadours parlent d’une contrée lointaine,

Où un peuple déluré à la folie certaine,

Près d’une vieille bâtisse à l’allure mystique,

Sainte Marie-Madeleine venue, cède au fantastique.

Les anciens à la très vénérable parole burlesque,

Jurent qu’en ce lieu à l’histoire rocambolesque,

Naquit dans une grange, non point un prophète ;

Mais entourée de drôles d’hurluberlus, la Sainte Fête.

Sous le soleil déclinant d’un beau soir de juillet,

Nul ne sait plus quelle saison figure au calendrier ;

La neige restée sourde aux incantations répétées,

A roulettes et dans la brume, le tour de ville est dévalé.

Le jour suivant, tandis que l’ovalie a toujours la côte,

Déjà une odeur parfumée de « mounges » flotte ;

Les convives envoûtés les dégustent dans l’ivresse,

Au son échevelé de cuivres magiques d’allégresse.

Puis vient le jour tant attendu des joutes diaboliques,

Où sur des brouettes aux contours empiriques,

Des pilotes de tous âges, de tous sexes, de toutes folies,

S’adonnent à des jeux ancestraux devant une foule ébahie.

Enfin, dans la douceur du soir, la mine déconfite,

Le « Festejaïre » des derniers instants profite ;

Le coeur en joie, fidèle à son immuable vérité :

« Fais de ta vie un rêve et du rêve une réalité ».

JIEL

Commentaires

  • Superbe JL, magnifiquement bien narré, on s'y croirait.....seul bémol, certes l'ovalie à toujours la "côte", moi un peu moins

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