Le regretté Daniel Delpech.
Mardi 8 mai, le pays chalabrais apprenait la triste nouvelle du décès de Daniel Delpech, survenu à l’âge de 59 ans. Avant de s’installer en Haute-Vallée pour raisons professionnelles, Daniel dit « Kiki », avait grandi à Chalabre où il s’était très vite affirmé en tant que sportif, au sein de l’US Chalabroise XV. Après quatre saisons couronnées par un titre de champion du Languedoc (1969-1970), il quitte son emploi à la fonderie mécanique de l’usine Canat, pour rejoindre la région parisienne. Il intègre les effectifs de la cartoucherie d’Issy-les-Moulineaux, et renoue avec la pratique du rugby au sein du club de Vitry-sur-Seine, où il retrouve un autre Chalabrois, le regretté Henri Salvat. Il effectue ensuite un retour au pays, tout en gardant au cœur, la passion pour le ballon ovale. Employé à la cave coopérative de Quillan, il évolue à l’USQ, puis au CA Espéraza. Il s’installe dans la cité chapelière, où il reprend un négoce de produits pétroliers, avant de créer une société de location de matériel et nettoyage industriel. Son investissement professionnel et sportif l’amènera à briguer un mandat municipal, il sera élu en qualité d’adjoint au sein de l’équipe du général Michel Laffitte, après avoir obtenu le meilleur score des candidats en présence. Il mettra un terme à une carrière bien remplie aux établissements Monblason, où il fera valoir ses droits à la retraite en 2011.
Avec les copains de l'US Chalabre XV (pull-over sur les épaules), au siège café de la Paix, à l'occasion de la remise de la médaille de Champion du Languedoc (archives, juin 1970, crédit photo Henri Sancho).
Jeudi 10 mai, l’église d’Espéraza accueillait une nombreuse assistance de parents et d’amis, venus lui adresser un dernier hommage, et soutenir une famille dans la peine. Au terme de la messe célébrée par l’abbé Dominique Vergé, Daniel Delpech a été incinéré.
Daniel Delpech (2e accroupi à gauche), avec l'équipe Championne du Languedoc 5e série 1969-1970 (archives, juin 1970, crédit photo Henri Sancho).
En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Véronique son épouse, à Edith sa maman, à ses enfants, Carole, Sophie, Edwige et Vivien, à Jean-Louis, René et Monique ses frères et soeurs, à toutes les personnes que ce deuil afflige.