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jérémy et romain

  • Romain et Jérémy échouent d’une roue à Camon

    Camon I.JPGA la sortie d'une première zone de turbulences, le duo n'est pas au bout de ses peines (photo Jean-Pierre Petiteville).  

    La Ve édition de la course à la brouette de Camon, en Ariège, se déroulait dimanche 22 août dans l'enceinte de la vieille ville, parée comme à son habitude d'un magnifique ornement de roses. Les amateurs d'émotions fortes ne s'étaient pas trompés et se pressaient dès 19h aux abords de la Place Saint Oreste afin d'assister à un spectacle grandiose, à l'image des quatre précédentes éditions. Sous les ordres de Raymond Velu, starter obnubilé par la proche présence de sa dulcinée, et avec les commentaires avisés de Mathieu, expert en brouette à chenilles, quatre équipages parmi lesquels les « Chercheurs d'or du Kercorb », allaient prendre d'assaut les fortifications du village aux cent rosiers.

    A l'amorce du deuxième tour, Romain Sicre et Jérémy Roncalli, auteurs d'un exploit deux semaines auparavant sur les hauteurs du Cazal, semblaient en mesure de rééditer la performance. A la hauteur de la porte voûtée de l'église pourtant, une plaque savonneuse va trahir nos chercheurs d'or, piégés en un deuxième temps par un mélange que n'aurait pas renié le regretté Yoyo. L'estocade finale leur sera portée par les futurs vainqueurs, fourbes et embarqués au nez et à la barbe du jury, sur un prototype muni de deux roues supplémentaires. Le stratagème permettra au perfide duo de coiffer sur le poteau Romain et Jérémy, beaux joueurs réconfortés par Polo leur coach, à l'heure de prendre place sur le podium.

    Coach Polo.JPGCoach Polo a eu beau montrer les dents, le jury est resté de marbre (photo Jean-Pierre Petiteville).

    Faisant fi des doléances soulevées par la colonie de supporters présents en Ariège, les juges aussi froids que le caillou n'auront pas permis aux vainqueurs du Cazal 2010 de réaliser un doublé largement à leur portée. Sans doute faut-il chercher dans cette décision arbitraire teintée de rancune, une envie à peine dissimulée de faire payer aux voisins, leur non-assistance à village en danger, Camon, l'Audoise, ayant été purement et simplement annexée par l'Ariège, ...en 1794.