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randonnée

  • C'était hier : Les randonneurs du Kercorb ont retrouvé leur refuge

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 11 janvier 2013.

    randonnée,saint-barthélémyLa controverse du Saint-Barthélémy a fait rage, dans un refuge riche en souvenirs (Photos archives, décembre 2012).

    Un peu avant que l’année 2012 ne fasse ses adieux, les randonneurs du Kercorb se sont transportés sur les pentes de leur pic fétiche. Un sommet ariégeois qu’ils honorent de leur présence entre Noël et 1er de l’An, quelle que soit l’épaisseur du manteau neigeux.

    Le Pog de Montségur se dégageait à peine de l’obscurité lorsque les six marcheurs apercevront l’étang de Moulzoune, premier palier de l’ascension vers le pic Saint-Barthélémy, via les mines de Fangas et de la Porteille. L’énorme quantité de poudreuse va sérieusement ralentir la progression de la cordée, munie de crampons, mais dépourvue de raquettes. Un oubli volontaire puisque l’objectif de cette journée n’était pas de rallier un St Barth immaculé, mais plutôt de rejoindre à l’heure dite, le refuge des Cimes (club d’initiation à la montagne escalade et ski). Lieu fixé pour une rencontre avec Jean, Annie, Maryse et Muriel, partis sur les traces du groupe de six, un peu plus tard dans la matinée.

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    Après la jonction réussie aux abords de l’énigmatique Monument aux Vivantes, l’équipée rassemblée ouvrira la porte d’un lieu mythique, théâtre voilà bientôt trente ans, de mémorables veillées. Lorsque les sociétaires du « Pitcharra Club » emmenés par leur président Christian Amouroux, passaient prendre la clef chez Victor Arcens à Montferrier, avant de préparer l’ascension vers le pic, autour d’une nécessaire flambée et éventuellement, d’une fondue bourguignonne.

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    Réunis en ce 28 décembre 2012 autour d’une table convenablement garnie, les légataires du « Pitcharra Club » n’auront pas échappé à la question récurrente, qui aura maintes fois par le passé, mis en péril la cohésion du club : « Lequel du Soularac et du St Barthélémy, est-il le pic le plus haut ? ». En réalité, la réponse a été donnée depuis longtemps, par Adelin Moulis, chantre de l’Ariège né au pied de Montségur. Le Soularac est composé de trois sommets : d’est en ouest, la pique d’Estang Tort, le menhir du Soularac et la pique du Diable. Lors de la réalisation d’une carte d’état-major au 1/80 000e, un officier soucieux de ne pas la surcharger, choisit l’une des trois altitudes et commit une erreur, en prenant la plus basse, en l’occurrence, la pique du Diable (2343 m). Mais avec 2368 m pour le Soularac, contre 2348 m pour le Saint-Barth, la discussion était définitivement close, et la cordée pouvait refermer la porte du refuge, avant le retour vers le Pays-d’Olmes et le Kercorb.