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tour de france 2002

  • C'était hier : Jérôme Bernard, un Chalabrois dans le peloton du Tour de France

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 13 août 2002.

    jérôme bernard,tour de france 2002Jérôme Bernard était samedi chez lui en pays chalabrais (photo archives, juillet 2002).

    Le samedi 20 juillet dernier, la Grande Boucle faisait un passage des plus remarqués en pays chalabrais. Si les nombreux spectateurs massés sur les cours ont vibré devant la formidable parade des « forçats de la route », le dossard n° 203 de l’équipe Jean Delatour aura traversé la capitale du Kercorb avec un petit pincement au cœur.

    Jérôme Bernard possède en effet de solides attaches familiales à Chalabre, et plus précisément à Montjardin d’où est originaire son grand-père Antonin Bernard, armurier militaire de carrière et fin chasseur de bécasse devant l’éternel. Né en 1971 à Pierrelatte (Drôme) où son père Guy a exercé la profession d’ingénieur, Jérôme conserve d’excellents souvenirs de notre cité puisqu’il y passait le plus clair des vacances scolaires, chez ses grands-parents résidant alors Chemin du Pape. Licencié au Vélo-club de Pierrelatte et professionnel depuis 1998 après un passage au Bataillon de Joinville, Jérôme Bernard qui réside à Villefranche-sur-Saône est marié et père de deux petites Laure et Julie.

    jérôme bernard,tour de france 2002Vainqueur de la 1ère étape du Midi-Libre 2001, meilleur grimpeur du Critérium International et de Paris-Nice, notre champion a terminé son deuxième Tour de France en deux participations, signant cette année la 102e place au général. Une belle performance sachant que le partenaire de Brochard, Halgand, Goubert et Seigneur s’est retrouvé embarqué dans presque toutes les chutes depuis le départ du Tour au Luxembourg. A un journaliste qui s’étonnait du côté de Metz de le voir repartir malgré des culbutes à répétition, Jérôme a déclaré avec une petite pointe d’humour : « Maintenant je sais comment chuter, je me couche sur les autres ».

    Le samedi 20 juillet dernier, tandis que Jaja chassait à l’avant, Jérôme a mis pied à terre afin de saluer sa famille venue l’encourager au sommet du col de Saint-Benoît.             

  • Le Tour est de retour

    Depuis hier, les 198 coureurs engagés au départ de la 99e édition du Tour de France, ont mis les Champs-Elysées dans leur ligne de mire. Avant cela, ils devront franchir la barrière des Alpes, puis descendre vers le  sud. Et dans peu de jours, le 15 juillet exactement, le peloton en provenance du col du Portel, traversera le pays chalabrais, puis prendra la direction de l'Ariège, avant d'attaquer les premiers cols pyrénéens. L'article ci-dessous avait paru en juillet 2002, après le passage d'un peloton dominé par le team de l'US Postal. Dans l'équipe du futur vainqueur 2002, se trouvait alors l'Américain Georges Hincapie, lequel sera cette fois aux côtés de Cadel Evans, vainqueur du Tour 2011.  

    Un tour du Kercorb pour les as du Tour de France

    Il était un peu plus de 13 h samedi lorsque Jaja, Millar, Mazzoleni et Boogard déboulaient dans le virage de l’Hôtel de France après avoir largué le gros du peloton sur les pentes de Montségur. Depuis la rue du Capitaine Danjou jusqu’au rond-point de la Croix-des-Missions et les lacets du col de Saint-Benoît, les Chalabrois et leurs invités avaient investi les bas-côtés avec prudence afin d’encourager « Les forçats de la route ».  

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    Au passage du Mazamétain porteur du maillot à pois roulant de concert avec Millar l’Ecossais appelé à vaincre sur les boulevards biterrois, une foule bigarrée a fait monter les décibels comme jamais (photo ci-dessus). Même Roger Pingeon qui était passé en 1967 avec près de demi-heure d’avance sur ses poursuivants lors de l’étape Perpignan-Toulouse, n’avait soulevé pareil enthousiasme. Les nostalgiques des vieux tours d’antan auraient sans doute aimé entendre « Paulo la science » évoquer le croustillant épisode qui mit aux prises un certain jour de juillet le célèbre Robert Chapatte et Barthélémy Guilhem, grand chef cuisinier de l’Hôtel de France. Mais les accords endiablés des solistes de l’OPVC enregistrés par les caméras de FR3 ramenaient tout le monde au direct et cinq minutes plus tard, le train postal emmenant Lance Armstrong vers Béziers franchissait le Pont-Neuf avec la régularité d’un métronome, tractant derrière lui une chenille multicolore. La formidable parade du Tour de France 2002 venait de faire passer le grand frisson sur le pays chalabrais, grâce aux champions cyclistes et à la société du Tour de France qui peut revenir en Kercorb dès qu’elle le souhaite.    

    tour de france 2002,opvcGeorges Hincapie emmène le train postal sur le Pont-Neuf (photos archives, Juillet 2002. Le port du casque n'était pas encore obligatoire).