Samedi 9 juillet, un dernier hommage était rendu à Yves Roget, décédé à Camplimoux à l’âge de 83 ans. Originaire de la région Nord où il était né le 30 janvier 1933, à Ferrières-la-Grande, il découvre encore enfant, le pays catalan à Prats-de-Mollo, dans la ferme de Camp Majoral, dirigée par son père, ancien cheminot reconverti.
Il n’a pas vingt ans lorsqu’il vient s’installer sur les hauts du col du Bac, à la ferme de Raulet, avec ses parents et ses deux frères. Appelé du contingent en Algérie, il effectue 18 mois sur les secteurs de Tizi-Ouzou et Sidi Bel-Abbès. A son retour, il fait la connaissance de la Famille Zarco installée à la ferme de Moustache, et de Resurecciòn qu’il épousera à Saint-Benoît.
Désormais Chalabrois, résidant à la Bâtisse, Yves Roget abandonne le métier d’agriculteur pour rejoindre l’usine de chaussures Canat, puis la filature Roudière de Lavelanet, où il prend la retraite. Très actif, il fréquente alors les fêtes foraines, et accompagne son fils Raymond, responsable d’un manège de poneys. Une passion qu’il cultivait avec celle du jardinage et des discussions dans la bonne humeur, sur son banc du pont du Blau. A deux pas de la maison familiale de la rue Porte d’Aval, qu’il avait quitté récemment, pour raisons de santé. Yves Roget s’est éteint, entouré de l’attention de ses fils, et ses belles-filles, Yolande et Josiane.
Un dernier adieu lui a été adressé lors de la cérémonie civile célébrée au cimetière de Saint-Pierre, en l’absence des drapeaux qui auraient pu témoigner de son engagement en Afrique du Nord.
En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Resurecciòn son épouse, à ses enfants, Raymond et Didier, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.