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La jeunesse chalabroise surfe sur la vague du temps qui passe

Blog I.JPGLa classe 1950 est exacte au rendez-vous. 

Certains dimanches de Pentecôte peuvent avoir un bouquet particulier,  surtout pour des enfants unis par un lieu de naissance commun. Ils s'étaient retrouvés une première fois en 2000, puis en 2005, il était donc tout naturel en ce dimanche 23 mai, de croiser sur les cours chalabrois, d'anciens galopins qui ont eu ou vont avoir soixante ans en cette année 2010. 

Les retrouvailles  avaient été programmées sur le cours Sully, devant la maison commune où Henri Sancho grand ordonnateur de cette journée accueillait les amies et amis, anciens de la communale (photo ci-dessous).

Jean-De.JPGUne agréable réception en mairie donnait le coup d'envoi des festivités, réunion au cours de laquelle Christian Guilhamat maire de la commune suggérait à ses invités de refaire le chemin à l'envers,  afin de goûter à une retraite aux couleurs du pays chalabrais. Une proposition qui allait se perdre dans un joyeux brouhaha, car l'heure de la récréation venait de sonner.

Auparavant, Henri avait demandé à chacun d'avoir une pensée pour Danièle, Didier et Yves, amis de la classe disparus, et une pensée pour les enfants enlevés à la vie de leurs parents. Il devait lire ensuite un mot d'absence rédigé par les enseignants, instituteurs toujours aussi jeunes mais confrontés à un emploi du temps démentiel.

Le bonheur se lisait sur les visages et sous un beau soleil contrastant avec le déluge qui avait accompagné les retrouvailles de l'an 2000, l'assemblée remontait la vallée du Blau, passait par le gouffre de Baratte puis s'arrêtait au pied du château de la Dame Blanche, chez Maître Richard à Puivert. C'est là et autour d'une table gourmande que chacun posait sa mallette de souvenirs, laquelle ne serait refermée qu'à la nuit tombée. Dans l'intervalle, la musique distillée par Jacques le disquaire allait apporter son pesant de nostalgie, spleen naissant que la grande forme affichée par les sexagénaires twisters aura tôt fait de reléguer en coulisses. Entre un madison et un rock, il se murmurait que nos « sexas » pourraient se retrouver en 2012. Peut-être même le dimanche de Pentecôte.Dance.JPG 

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