Le «Badaluc» Sven Watmore n’échappera pas au «Cissou Boy» Stéphane Dumon.
Le ballon ovale a renoué avec ses meilleurs rebonds, samedi au stade Lolo Mazon, à l’occasion de la VIIIe édition du Bouclier Raymond-Fort, dédiée à la mémoire du président de l’USC XV, décennie 1970. Un rendez-vous que les anciens du club, unis derrière leur président José Sanchez et le fanion des «Badalucs», honorent en retrouvant la pelouse de leurs vingt ans. Après avoir appelé à ses côtés Alice Fort, marraine de l’événement accompagnée de sa grande famille, Thierry Cnocquart co-président de ce comité de patriarches évoquait le souvenir de Raymond, en y associant une pensée très forte pour André Cabrera, Daniel Delpech et Raymond Dumay, amis récemment disparus.
Un bouquet de fleurs pour Alice.
Il souhaitait ensuite la bienvenue aux «Cissou Boys», alter ego des Badalucs, venus de Montpellier afin de remettre en jeu un trophée conquis en juillet 2011. La rencontre suivie par une belle chambrée de supporters, au sein de laquelle filtraient des notes aurillacoises et normandes, verra une fière équipe héraultaise défendre son titre. Sous l’autorité impartiale du duo arbitral composé de Romain Sicre et Sébastien Not, assistés à la touche par Alan Baby et Pierre Rossi, le Bouclier reviendra finalement au team des «bleu et blanc». Et donc une revanche, construite dans le premier quart temps, face à un quinze à la moyenne d’âge très respectable, combatif mais surpris par l’entrée en matière de Badalucs qui ouvriront le score avec un essai de Benjamin Jammet. Les partenaires de Bernard Coste se remettront très vite dans le sens de la marche, mais les «Cissou Boys» partis de trop loin, viendront échouer à une encablure d’un match nul mérité.
Philippe Saboye, président des "Cissou Boys", remet un ballon dédicacé à Francis Amouroux et aux Badalucs.
Il revenait à Yves Bérenguer doyen des vainqueurs, de brandir le «Bouclier Raymond-Fort», tandis que Francis Amouroux vétéran parmi les vétérans, recevait un superbe ballon dédicacé, de la part de Philippe Saboy, président des «Cissou Boys» et riche de lointaines origines cazaliennes. A ce palmarès 2012 venaient s’ajouter les accessits décernés par le «Club de la Ressègue», superviseurs discrets, corrosifs, mais clairvoyants. Et au terme d’une sobre analyse du match, rendue par le technicien Bernard Cnocquart, les trophées annexes revenaient à Christophe Bach, Gérald Mourareau et Francis Gracia. Egalement remerciées, avec mention, Christine, Maïté, Martine et Muriel, un pool féminin garant de la bonne marche de la buvette. Mais déjà, les premières notes de la fête en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine, descendaient les pentes des «Tataoubas». Les festivités allaient pouvoir continuer, dans un déploiement d’accords offerts par l’OPVC, la fanfare pérignanaise des Tarabrass et les percussions de Tonton Kéké.
Les sociétaires du «Club de la Ressègue» n’ont rien perdu de leur vitalité.
Un album Bouclier Raymond Fort 2012 a été mis en ligne.