A l'image du roseau de la fable, il avait lui aussi les pieds dans l’eau. Témoin depuis bien longtemps des cascades des jeunes baigneurs venus se rafraîchir sous le filet intermittent de la Piche, il a fini par s’effondrer. Un coup de vent un seul, aura suffi à abattre le magnifique saule qui reflétait son feuillage dans le petit gouffre du Chalabreil. Deux canards qui s'ébattaient dans la petite marmite de géant en surplomb de la chute, ont interrompu leur baignade, comme pour faire part de leur accablement.