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Plénitude

A 72 h d’une année nouvelle, JIEL nous invite à chasser ces appréhensions qui prennent sournoisement le pas sur les espérances.

jiel

Plénitude

Dans la mousse fraîche au soleil de mai

Tout près de grands arbres tu te reposais

Les feuilles bruissaient aux caprices de la brise

Mais le monde tout autour n’avait plus de prise

 

Tu fermais les yeux pour regarder en toi

Ecouter lentement ton coeur en émoi

Sentir s’écouler de longues secondes

Celles des instants vrais des idées fécondes

 

De ces moments de grâce si mystérieux

Seule la nature connaît le secret précieux

Quand les bras de Morphée voulaient t’enlacer

Tu sus t’en défaire pour ne rien remplacer

 

Petit bonheur simple trop souvent oublié

Parfois l’on retrouve l’étoile qui a brillé

Savourer longuement le bien être suprême

Celui qui fait du bien qui n’est jamais le même

 

Si tu ressens la vie en ce lieu que tu aimes

Tu sauras t’affranchir du monde de ses peines

Si tu ressens l’amour en ce lieu d’habitude

Tu sauras retrouver la belle plénitude

JIEL

Commentaires

  • Comme toujours magnifique poème rempli de vérité et d'espérance de ce maître des mots qu'est JIEL.. Si ce sacré virus pouvait disparaitre à jamais, nous pourrions retrouver alors, l'espoir, la joie, le plaisir, la confiance, l'optimisme, en un mot la belle plénitude.
    Amicalement et bonne année à tous.
    Bernard

  • La poésie sauve autant que le vaccin !
    Merci JIEL, whoever you are ....

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