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La Crab’Estela est parue

sophie jacques-serano,la crab'estelaComment naquit la boudègue ? Sophie Jacques-Serano raconte son apparition il y a bien longtemps… Comment une chèvre devint un instrument de musique, quel rôle jouèrent dans cette histoire une fée-mitoune, le petit Tistou et l’ours « Pèdescauç » ?

« La Crab’estela » est un livre en occitan de seize pages, illustré par Pascale Théron qui prend place dans la collection Farfadet (n° 43) de l’IEO-Aude (Institut d’Etudes Occitanes).

En plus de la lecture, il est possible d’écouter l’histoire dite par Sophie Jacques-Serano et Isabelle François, avec des musiques de Sophie, dans un enregistrement d’Yves Saint-Germain. Comment ? Soit en podcast grâce à RCF-Pays d’Aude et sa chronique occitane « Als 4 Vents » : https://rcf.fr/vie-quotidienne/ un-conte-de-sophie-jacques-autour-de-la-boudegue, ou en vous procurant le CD de l’enregistrement (3 € ). Le livre est au prix de 5 € (+ 2 € de port), le livre et le CD au prix de 8 € (+ 2 € de port).

Pour mémoire, le public chalabrois avait été invité à venir à la rencontre de la Crab'Estela, c'était un soir d'avril 2000 au théâtre municipal. L'article mis en ligne sous le titre « Le songe d’une nuit d’été au pays de la Crab’Estela » rendait compte de cette rencontre (L'Indépendant, dimanche 30 avril 2000).

Subjuguée par les sons mélodieux provenant du quartier de la porte d’Aval, cette amie de Antoine de Saint-Exupéry de passage à Chalabre a discrètement poussé une porte. Pour faire partager ce sentiment étrange qu’elle éprouvait. Il y eut ce soir là un gros orage, qui fit s’envoler vers la Voie lactée, tous les mots écrits après la soirée sur la chèvre-étoile. Mais la fée Sophie qui menait la danse à travers les étoiles du ciel sut récupérer les feuillets épars et les voici tels que la lune les lui a restitués. Ce soir-là, Sofia avait entraîné ses amis dans une ronde musicale magique où, avec sa poupée recueillie sus un rocher, elle apprit à connaître, à apprécier, à aimer le son si particulier de la « bodega ».

De sa voix douce aux accents enfantins, Sofia racontait l’histoire telle qu’elle l’avait imaginée, de la naissance de la cornemuse. Interrompant son récit par des intermèdes musicaux, elle créait entre l’auditoire et elle, une sympathie de connivence amicale presque magique. Entraînés par elle dans sa course poétique au cœur de cet univers imaginaire, tous, grands et petits, suivaient le sillage de Sophie et de son Petit Prince. Et quand, dans cet enchantement, une cornemuse toute petite sortit de sa cachette, la salle entière retint son souffle. Là, Sophie est devenue Sofia la magicienne. Car sa dextérité devenait une œuvre d’art tant elle se jouait des difficultés techniques. Tout devenait simple, naturel.

La deuxième partie de cette soirée a permis d’apprécier également la performance des Gersois Jean-Michel et Philippe Espinasse. Les cornemuses de différentes tailles étaient alignées comme pour la parade et les deux instrumentistes interprétèrent des œuvres de bravoure très appréciées et applaudies avec fougue par le public.

Et puis Sophie est descendue de scène, comme une elfe dansante, encore un peu sur sa planète, et dans ses yeux, il y avait plein de paillettes d’or. Si je vous assure !

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