Le stock de résines synthétiques est parti en fumée
Photos archives, novembre 1987
C’était en novembre 1987 et c’était un vendredi 13 à 13 h, une épaisse colonne de fumée s’échappait du site industriel installé au pied de la colline du Calvaire. Malgré l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier, le sinistre aussi soudain que dévastateur allait rayer du paysage en moins de quatre-vingt-dix minutes, une unité de pointe implantée en Kercorb, dix ans auparavant. La nuit tombera sur une vision de ruines et de désolation, il ne reste alors plus rien de T2L Chimie.
Paul Diatchenko, Patrick Privat et Didier Arnou rassembleront leur énergie et l’entité au sigle mystérieux renaîtra de ses cendres un mois et demi plus tard, sur la plaine de Quillan. La suite est une autre histoire mais en ce vendredi 13 novembre 1987, le champignon noirâtre visible depuis les contreforts de la Montagne noire avait fait craindre une catastrophe écologique. Inquiétudes vite dissipées puisque le seuil de dilution des fumées toxiques ne fut ce jour-là jamais critique. Seul en définitive, le poumon industriel du Kercorb allait souffrir des retombées de ce nuage chimique.
Commentaires
C'est à cet endroit que mon mari Jean Lacko fût empoisonné par les gaz toxiques au moment du drame il travaillé a l'usine Canat il etait sur place ce jour là. décédé cancer du pancréas !!!!