L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 18 février 1993.
Marcel a reçu un téléviseur de la part des ses ami(e)s (Photo archives, Février 1993).
Les filles de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques ont un coeur gros comme ça, tous les pensionnaires vous le confirmeront. Mercredi soir, c'était la fête à Marcel. Marcel Roquebernou pour l'état-civil, Marcel pour tous ceux qui, au hasard d'une halte gastronomique à l'hôtel-restaurant Pont ont eu l'honneur et l'avantage d'être accueillis par le protégé de Baptistine.
Toutes ces années au contact de l'autre ont favorisé une parfaite intégration à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, où sa disponibilité et son humeur toujours égale sont très appréciées. « Fromage ou dessert ? ». La question si souvent posée n'était plus de mise ce mercredi soir. Un mille-feuilles pour témoin, Marcel se voyait offrir un superbe téléviseur de la part du personnel de la cure et de la maison de retraite réuni au grand complet.
La petite lucarne est ainsi rentrée dans ta chambre Marcel, mais sa présence ne t'empêchera pas d'être toujours aussi attentionné à l'égard de la grande famille qui t'entoure. « Merci quand même », et merci pour tout Marcel.
Commentaires
"Le" Marcel toujours blagueur, connu de toute une génération chalabroise. Celui de chez Baptistine à l'hôtel Pont. Sa silhouette plantée devant l'entrée et toujours prêt à en raconter une ! Qui pourrait l'oublier. ? Et puis Marcel migrant par la force des choses à "l'hospice". Belle photo souvenir et déjà 30 ans !...
Combien de fois l'ai je vu monter la rue St Pierre pour porter le courrier à la poste. Combien de fois à la descendre, cabas à la main pour quelques menues courses sans oublier l'éternel paquet de cigarettes. C'était le temps où l'on croisait encore des petits vieux esquissant malgré leurs douleurs, quelques pas dans la rue St Pierre. Et ceux qui, sous l'effort, arrivaient à aller s'asseoir sur un banc au monument avant de redescendre. On les croisait, on discutait.....Et de ces petits échanges, leurs yeux et sourires nous gratifiaient d'un simple merci ....qui en disait long.
Ils goûtaient juste un instant à un semblant de liberté retrouvée au sein de la vie du village. Mais tout ça ! .....c'était avant !