Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jean-Claude Bedin n'est plus

jean-claude bedin

Samedi 1er juillet, une nombreuse assistance était réunie dans le cimetière de Sonnac-sur-l'Hers, afin de rendre un dernier hommage à Jean-Claude Bedin, décédé à l'âge de 68 ans. Originaire du village voisin de Camon où il était né le 7 janvier 1955, il avait suivi ses parents Jean et Lucienne, venus s’installer à Chalabre dans les années 1960. Une époque durant laquelle l’industrie de la chaussure et du textile était florissante en Kercorb et en Pays-d’Olmes.

Fils aîné d’une famille de cinq enfants, Jean-Claude effectuera un parcours scolaire classique avant de prendre ses distances avec les études, leur préférant une rapide entrée dans la vie active. C’est ainsi qu’il rejoindra l’équipe des autos-scooters Paul Pubill, accompagnant ces attractions au gré des montages et démontages effectués lors des nombreuses fêtes foraines de la région. Par la suite il enchaînera les métiers en usine, à T2L Chimie notamment, ou en maçonnerie, chez René Horte, avant de prendre part au chantier de construction du lac de Montbel (1982 à 1985). Il sera également présent plusieurs années durant, dans les rangs des bénévoles du centre de secours Jean-Cabanier, au titre de sapeur-pompier volontaire. A partir de 1992 il rejoint l’équipe de goudronnage des Ets Rescanières à Moulin-Neuf, où il cessera son activité à la fin de l’année 2012, pour des raisons de santé. Un travail certes pénible, mais où il aura su nouer des amitiés sincères et solides.

jean-claude bedin

Jean-Claude Bedin, 4e debout, de gauche à droite

US Chalabre XV, saison 1985-1986

Dans l’intervalle, Jean-Claude apportera son concours dans la vie sportive du village, pleinement investi avec ses frères Michel et Christian dans l’effectif de l’Union Sportive Chalabroise XV. Une période durant laquelle tous trois feront régner un peu de désordre dans la mêlée chalabroise, l’occasion pour certains adversaires de prendre conscience « qu’il n’y a pas que les bonbons qui font tomber les dents, et que les caramels ne sont pas que des friandises ». Un parcours inscrit dans les chroniques du club, durant lequel il aura également gagné son surnom de Cholley, qui va désormais le suivre dans l’au-delà.

Jean-Claude Bedin aura vécu plus de 40 années aux côtés de sa compagne Marie-Claire, et avec ses enfants Jonathan et Ingrid, ils auront formé une famille soudée, dans les bons moments et les épreuves. A l’heure de la retraite, il s’était alors transformé en « Papy Gâteau », roi de la crêpe et de la frite maison pour sa petite fille Paloma. Au cours de sa vie, Jean-Claude a su s’entourer de sa famille et d‘amis fidèles, toujours partant pour une bière au comptoir, ou pour arpenter les bois du Parrégas, à la recherche de champignons qui ont régalé les tablées familiales pendant des années.

« Tous ceux qui le connaissaient peuvent dire que sous son air bourru se cachait un grand sensible. Si le hérisson a ses épines, Jean-Claude lui, avait ses tatouages comme carapace, et parfois sans dire un mot, derrière sa barbe se cachait toujours un petit sourire en coin qui valait mieux qu’un long discours. Ayant trompé la mort plusieurs fois, celle-ci, aidée par son meilleur ami le cancer, a fini par gagner. Mais Jean-Claude est parti paisiblement, entouré des siens, et a maintenant retrouvé Raymond, Caïf, Tonton, Renée, Patrice et tous les copains, eux aussi partis trop tôt ».       

Au terme de la cérémonie civile, célébrée conformément à ses dernières volontés, un ultime et émouvant adieu a été adressé à Jean-Claude. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Marie-Claire, à ses enfants Jonathan et Ingrid, à sa petite-fille Paloma, à ses frères et sœurs Michel, Christian, Joëlle et Simone, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

jean-claude bedin

Jean-Claude lors d'un exercice avec ses camarades bénévoles du centre de secours chalabrois

Photo archives Fin années 1980

Commentaires

  • Un Brave type qui mérite que l'on se souvienne de lui !

  • Sincères condoléances à sa famille ,j'aimais beaucoup discuter avec lui, toute mon admiration à Marie Claire que je croise souvent, toujours un mot gentil avec ses patients ,toujours le sourire ...encore toutes mes condoléances à sa famille

Écrire un commentaire

Optionnel