Régine Brzesc-Colonges s’est attachée à démontrer la vocation humaniste du Tarot.
Le rendez-vous proposé samedi 19 août au théâtre Georges-Méliès par l’université populaire en Kercorb (Upek), était une invitation à ouvrir « une sorte de livre sans texte, où ce sont les images qui parlent ». Une rencontre avec Régine Brzesc-Colonges, passionnée de mythes et de symboles, et qui voit dans le tarot de Oswald Wirth, « Un formidable outil, une clef vers la connaissance de soi, vers une ouverture d’esprit et un regard différent posé sur le monde ».
La rencontre a permis d’évoquer les avantages de l’enseignement par l’image, et la masse de connaissances que chacun est appelé à découvrir dans les 22 arcanes majeurs, puisés dans l’imagerie du Moyen-Age.
Comme l’explique Régine Brzesc-Colonges, « Ces images, venues du fond des siècles mais aussi de différentes cultures, nous racontent l’aventure humaine. L’aventure intérieure, bien sûr. Chacune d’elles, à travers ses symboles (couleurs, personnages, nombres, lettres hébraïques), dessine un récit de vie, une projection de ce que l’on est, de nos expériences et nos défis. Chacune d’elles nous renvoie à une histoire, un conte, un mythe, et à travers eux, c’est une proposition à mieux (se) comprendre, un début de réponse et de clarification de notre vécu qui se fait jour ».
D’abord embarqué en compagnie du personnage du Bateleur, officiant tel un guide, chacun est invité à s’engager dans un long cheminement, périple riche en symboles et véritable labyrinthe au sortir duquel il est permis de se demander si le Fou... est fou.