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C'était hier : « Le Pech de Bugarach ero capelhat ! »

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 10 janvier 1999.

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Une place au soleil pour la cordée chalabro-espérazanaise

Photos archives, Janvier 1999

Ils voulaient débuter 99 comme ils avaient terminé 98. Les randonneurs du Kercorb ont repris de l’altitude rechargeant leur sac à dos pour une sympathique balade qui les a emmenés à hauteur des 1230 mètres du pic de Bugarach. La cordée emmenée par un duo de guides espérazanais et expérimentés composé de Gilbert Huillet et Michel Bras a entamé une ascension tranquille vers le sommet de l’imposant massif qui surplombe les vallées de la Salz et de la Blanque. Au carrefour des trois voies proposées, nos marcheurs choisiront l’approche la plus longue, mais peut-être aussi la plus technique, essentiellement dans sa partie finale.

Au terme d’une petite heure, la ferme abandonnée de la Couillade surgissait dans l'épaisse brume matinale, une première pause était décidée à l'unanimité. Toujours noyée dans le brouillard, la colonne va progresser par la ligne de crêtes jusqu'aux trois cheminées, passage obligé pour atteindre le sommet. C'est là que le soleil décidera enfin d'apparaître pour offrir aux marcheurs encordés une vue imprenable sur les Petites Pyrénées, depuis le Mont Fourcat jusqu'au superbe massif du Canigou.

1999 Janvier Bugarach 002.JPGRomain, François et Aurélien vont superbement ignorer la petite faim qui leur tenaille l'estomac, pour vaincre enfin le Pech de Bugarach. Une petite déception tout de même, la Méditerranée n'était pas au rendez-vous, masquée par une impressionnante mer de nuages.

Pour le retour, Gilbert et Michel feront passer leurs protégés par la fenêtre, superbe ouverture naturelle, creusée dans la roche monumentale du pic audois. Une descente sans encombre au cours de laquelle chacun s'est promis de revenir découvrir et redécouvrir en famille les trésors d’une flore exceptionnellement riche. Une flore ornant les flancs d’un pic franchement sympathique, comme ont pu l'être Gilbert et Michel éclaireurs d'un jour.

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