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C'était hier : Les CCC ont passé une excellente nuit à « La Soulan »

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 17 juin 1999.

cyclo vtt club du chalabrais

Valérie et Thierry aux petits soins pour les représentants du Kercorb, ont soufflé les bougies avec Roger 

Photo archives, Juin 1999

Pour les membres du peloton chalabrois qui attendaient impatiemment le mois de juin afin d'honorer leur rendez-vous avec la montagne, la déception a failli atteindre des sommets. Affûtés et déterminés, ils étaient prêts à en découdre avec les pourcentages mais c'était sans compter avec les caprices d'une météo printanière déboussolée, qui a un tantinet perturbé un superbe programme (cf. blog 11 juin).

Arrivés dans la brume et sous une pluie fine au terme de la première étape, les CCC auront tout de même oublié leur déconvenue en franchissant la porte du gîte-auberge de La Soulan, blotti au sommet du col de Menté et aux premières portes de la station de ski du Mourtis. C'est là, au pied du massif Escalette-Car-Cagire que Maryse, Roger, César, Jean-Christophe, Patrick, Jean et Christian vont refermer la porte sur le manteau nuageux, pour mieux profiter de l'hospitalité de Thierry et Valérie, hôtes de ces lieux.

Un accueil chaleureux et d'autant plus apprécié qu'avec l'arrivée de la nuit, la pluie tombe de plus belle, il fait un temps à ne pas mettre un ours dehors. Perchés à 1 350 mètres d'altitude et enfin au chaud devant une bonne soupe de légumes, les cyclos chalabrois vont se réconcilier avec le vélo, persuadés que demain sera un autre jour. Demain peut-être, mais pour l'heure les rois du pédalier ne sont pas au bout de leurs surprises : Roger, que l'on pensait calé au fond d'un moelleux duvet, apparaît bougies dans une main, bouteille dans l'autre. Dehors, il pleut qu'on s'en dégoûte, mais au coeur de l'auberge « La Soulan », l'heure est venue de fêter l'anniversaire de Roger. Chacun portera un toast pétillant à la santé du doyen du peloton, avant l'extinction totale des feux et le retour en chambre. Car demain serait un autre jour, et il le fut...

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