Par le biais d'une information communiquée dernièrement à la mairie de Chalabre par les services de La Poste, les résidents et usagers du Cazal sont informés que la boîte aux lettres installée à hauteur du lavoir du hameau, ne sera plus opérationnelle d'ici peu.
En cessant définitivement la relève du courrier au pied de la colline de Tatauba, La Poste tourne ainsi la page d’une histoire entamée le 4 mars 1954, date à laquelle la municipalité de Chalabre (étant maire Maurice Samitier) avait pris la délibération suivante :
« M. Le président dit que pour faciliter les relations postales des habitants du hameau du Cazal Ste Marie, il serait utile de demander à l'administration des Postes la concession d'une boîte aux lettres, laquelle pourrait être installée au bâtiment situé au centre du hameau et facilement accessible. Il rappelle que l'achat et l'installation de la boîte ainsi que par la suite l'entretien seront à la charge de la commune.
Monsieur le Maire invite ensuite le conseil à délibérer.
Le conseil : Oui l'exposé de son président.
Considérant qu'une boîte aux lettres au hameau du Cazal, visité tous les jours par le facteur rural, est de nature à rendre les plus grands services aux habitants de ce hameau.
Charge M. Le Maire de faire auprès de l'Administration des Postes toutes les démarches nécessaires en vue d'obtenir la concession d'une boîte aux lettres.
Pour faire face à la dépense d'acquisition et d'installation de la boîte, dit que la somme nécessaire sera prélevée sur le chap. XII-Art. 1, pour lequel une somme de 98.667 francs a été prévue au budget primitif de l'exercice 1954.
S'engage à ouvrir ultérieurement au budget, quand besoin sera, les crédits nécessaires à l'entretien de la boîte.
Décide l'installation de la boîte à la porte du bâtiment communal du Cazal ».
Signés : Marie-Jeanne Pons, Tescou, Boutellier, Huillet, Roudière, Courdil, Rolland, Quimeso, Maugard, Conquet, Sans, Bénet, Benoît, Franzone, Mamet, Samitier, Bonnet.
Le temps passe, les temps changent