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« Chalabre en commun » : Une liste émergente pour les prochaines élections municipales

Le scrutin des élections municipales des dimanches 15 et 22 mars 2026 offrira aux électeurs de la cité du Kercorb la possibilité de se déterminer quant au choix d'une nouvelle équipe amenée à oeuvrer pour Chalabre, durant les six années à venir. Dans cette perspective et pour la liste « Chalabre en commun », Myriam Martin souhaite adresser un message aux électrices et aux électeurs chalabrois.

myriam martin,chalabre en commun Myriam Martin (24 octobre 2025)

Les élections à venir

En mars 2026, auront lieu les élections municipales. C’est un moment important pour l’ensemble de nos concitoyen-n-es. En effet l’élection municipale est l’élection préférée des Français, surtout dans les petites communes.

Dans le contexte anxiogène (national comme international) qui est le nôtre, porter un projet municipal qui donne à voir un futur désirable et qui rassemble la communauté villageoise, est primordial.

Je me propose, avec d’autres prêts et prêtes à tenter l’aventure, d’essayer de répondre à ces deux enjeux, et de prendre la tête d’une liste « Chalabre en commun ».

Qui suis-je ?

Tout simplement une enfant du pays. Chalabre et la Haute-Vallée constituent le berceau de ma famille maternelle. Je suis la petite fille de Claire, née Calvet, et de Barthélémy Costa. Ma mère, mes tantes sont nées à Chalabre, ont travaillé à Chalabre, passant des bancs de l’école à l’usine Canat comme beaucoup d’enfants d’ouvriers et d’ouvrières à l’époque. Cette histoire a marqué les miens. Je me rappelle aussi enfant les combats pour que l’usine ne ferme pas.

Le travail à Toulouse, le coeur au pays.

Comme beaucoup d’enfants du pays, j’ai fait mes études et j’ai travaillé à Toulouse. Mais j’ai toujours eu l’immense chance de pouvoir me ressourcer au pays grâce à la famille et à la maison familiale de mes grands-parents.

Mon projet de me rapprocher et de revenir s’est conclu de manière favorable l’année dernière, j’ai pu obtenir ma mutation pour Lavelanet. En effet je suis enseignante au LP Jacquard.

Un travail de longue haleine avec le maire sortant, Jean Jacques Aulombard

Depuis toute jeune, je suis une militante engagée. Dans mon travail, pour l’éducation : je suis très attachée au service public. Aussi, depuis que j’enseigne j’ai toujours été élue au sein des conseils d’administration de tous les établissements que j’ai fréquentés. J’ai été élue paritaire, représentante des personnels sur l’académie de Toulouse pendant des années.

En 2015, j’ai été élue conseillère régionale de la nouvelle région Occitanie. Présidente et vice-présidente de différentes commissions, je me suis investie à fond dans mon mandat, défendant les services publics et l’égalité et l’accès aux droits dans tous les territoires. Tout naturellement, j’ai pris contact avec le maire de Chalabre pour aider à porter des projets structurant pour la commune, et plus largement pour le canton : pour la culture (projet culturel scientifique avec la possibilité alors de créer un musée), sur la santé. Une solide amitié et une confiance réciproque se sont nouées avec le maire de Chalabre. Une vision commune aussi : porter des projets, se battre pour eux et pour l’avenir de Chalabre.

Un choix mûrement réfléchi : se présenter aux élections municipales

Quand M. Aulombard m’a proposé de relever le défi de me présenter à Chalabre, et d’en devenir la première femme maire, j’ai été profondément touchée de la confiance dont il m’honorait, et j’ai été très émue. S’engager je l’avais toujours fait, mais s’engager à Chalabre, c’est aussi boucler une boucle : c’est accepter et honorer un héritage familial, celui de mes grands-parents, toujours prêts à se battre pour autrui. Un combat qui vient du maquis, celui de Picaussel (auquel mon grand-père, réfugié et exilé espagnol, a participé), des batailles menées par mon grand-père, ma grand-mère et ses filles, pour l’emploi à Chalabre, un engagement aussi par le sport (le foot surtout !), celui de mon oncle Louis Calvet, longtemps conseiller municipal et adjoint au maire de Chalabre dans les années 70 et 80. Je relève donc le défi : je suis une femme, engagée, j’ai de l’expérience en tant qu’élue, je connais les collectivités territoriales, je suis une salariée en activité dont le métier est d’enseigner. Aussi pour moi se présenter aux élections ne constitue pas un plan de carrière, mais un engagement militant. L’engagement d’honorer un mandat au service de la communauté.

Un projet pour Chalabre

Fidèle à mes convictions et mes principes, je m’engage à mettre en avant pour ces élections, une démarche de rassemblement, avec tous ceux et toutes celles qui se retrouvent dans une volonté « de faire commun » pour défendre et porter les intérêts de la commune, des Chalabrois et des Chalabroises.

Il s’agit donc de rassembler ceux et celles qui ont l’histoire de Chalabre chevillée au corps, ceux et celles appartenant à ce monde ouvrier qui a caractérisé Chalabre pendant longtemps, ceux et celles pour qui les enjeux des territoires dits ruraux sont importants (écologie, culture, services publics, projets multiples en vue de dynamiser nos territoire afin qu’ils continuent à vivre).

Notre liste s’inscrit dans la continuité du précédent mandat et en assume le bilan.

Une mandature marqué par la volonté d’avancer sur certains sujets et projets, pour la plupart menés jusqu’au bout !

Dans les projets qu’il faut poursuivre et mener à bien, la question de la santé dans nos territoires ruraux est fondamentale : poursuivre le travail engagé, avec la constitution d’un centre de santé, pérenniser les soins existants et travailler aussi à la diversification des offres de soins.

Rappelons également que le secteur de la santé à Chalabre, toutes structures confondues, est le premier employeur. Nécessité absolu de le préserver et de le développer.

Autre question essentielle pour nos territoires, répondre aux enjeux économiques. Le devenir de Chalabre passera inévitablement par l’installation de nouveaux habitants. Il faudra répondre dans les années à venir à des enjeux qui sont liés à la crise écologique que nous connaissons : l’attraction de petites communes comme la nôtre peut s’accélérer (comme ce fut le cas au moment du Covid). Pour cela la finalisation du projet d’un tiers-lieu numérique qui peut permettre de développer des activités, doit être une priorité. Nous avons la chance d’avoir une commune « fibrée » ce qui permet de développer le télé-travail.

L’attractivité de la commune et au-delà, passe par le maintien de tous les commerces de proximité. La commune doit être un appui pour ces derniers.

Être un soutien inconditionnel au tissu associatif : le tissu associatif chalabrois qu’il soit sportif, culturel ou autre, est très investi dans la vie de la commune et participe très largement au dynamisme de celle-ci. Les moments forts, fêtes, festivals le prouvent.

Nos territoires connaissent, comme partout ailleurs le vieillissement de notre population. Il s’agira de poursuivre et d’amplifier le travail en direction des personnes âgée, parfois esseulées. En plus de la défense de services essentiels pour cette catégorie de la population, il faut continuer à créer du lien entre ces citoyen-n-es et la municipalité et être en capacité de répondre aux besoins de cette population.

Des aménagements nécessaires :

- Tout d’abord la rénovation de la gendarmerie. Le dossier est en cours d'études pour un commencement de travaux en 2027.

- L’aménagement de la zone de l’ancien lac. Nous devons travailler le projet en gardant à l’esprit les enjeux écologiques et la nécessité d’offrir un espace agréable aux habitant-e-s et aux touristes. Solliciter nos concitoyen-n-es et des associations compétentes, en plus des services idoines et les collectivités, pour élaborer un projet, est une piste à envisager si l’on veut donner du sens concrètement à une démocratie vivante.

D’autres sujets d’aménagement doivent être pris à bras-le-corps : l’aménagement de la rue du capitaine Danjou est un dossier important car l’étroitesse de la voie pose le problème de la sécurité et de la tranquillité des riverains ainsi que la nécessité de circuler pour des véhicules plus gros que les automobiles. Mais aussi doivent être envisagées l’isolation de l’école et la végétalisation des parties extérieures à court et moyen terme, car nous devons penser les services publics désormais à l’aune des enjeux climatiques.

Enfin pour que Chalabre continue à vivre et se développe, il faut permettre à des familles avec enfants de s’installer. Des expériences incitatives ont été menées ailleurs qui pourraient inspirer la nouvelle équipe municipale.

La place de la démocratie

Elle est essentielle dans la vie d’une commune, et peut-être plus facilement réalisable qu’au sein de grands centres urbains. Il est parfois difficile d’impliquer les habitant-es dans « la vie de la cité ». Mais il est primordial d’essayer. Pour cela rendre compte est une première étape incontournable.

Nous nous attacherons donc à rendre compte tout au long du mandat des actions menées, en cours ou des projets envisagés (bulletins, réunions etc...).

Nous essaierons d’impliquer en sollicitant les habitant-es pour avis et/ou consultations citoyennes.

La place de Chalabre au sein de la communauté de communes 

La commune de Chalabre appartient à une vaste communautés de communes de 61communes. Mais Chalabre est le chef lieu d’un ancien canton et à ce titre peut peser dans le cadre des discussions au sein de la communauté de communes. Il est important que ce qui se décide au sein de cette dernière soit présenté et discuté en toute transparence, auprès de tous nos concitoyen-nes Chalabrois-es.

Voilà donc les pistes que nous proposons pour notre liste « Chalabre en commun ». Elles n’épuisent pas tous les sujets qui seront discutées et proposées, je n’en doute pas, par nos concitoyen-n-es.

« Chalabre en commun » Octobre 2025.pdf

Commentaires

  • bonjour vous etes courageuse c est bien mais c est pas toulouse c est chalabre

  • que comptait vous faire pour les commerces qui ferment?

  • pour l eglise? les cloches ne sonnent plus ?on fait quoi?

  • Bonjour
    Des reportages ont montres l importance davoir un maire qui vit sur place. Comptez vous vous y installer durant votre mandat ou simplement vous y ressourcer ?
    Pour ma part en tout cas je voterais pour un maire qui vit sur place car si jai une doleance je prefere madresser a dieu plutot qu a ses saints ....
    Bonne chance malgre tout

  • vous avez entierement raison madame emilie pour ma part il y a 65 ans que j y suis mais je ne me presente pas

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