Samedi 19 août, Annemie et Richard proposent un atelier de tissage à l’ancienne, le dernier de la saison au musée du Quercorb. Originaire des Flandres, Annemie (photo) descend d'une famille qui cultivait le lin, ses arrières grands-parents étaient tisserands. Elle file et tisse depuis des années avec une passion qu'elle aime partager et transmettre. Elle s’installera au musée du Quercorb samedi 19 août, pour accueillir les stagiaires qui veulent apprendre cette technique ancestrale.

L'atelier se déroulera en deux temps. Historique sur l'apparition et l'origine du tissage, préparation des fils, mise en œuvre du tissu. Puis initiation pratique au tissage sur un petit métier à cadre (de 30cm sur 40cm) et fabrication d'un petit set de table avec différentes fibres au choix. Tarif : 15 € (durée : de 14 h à 18h). Réservation au 04 68 69 81 51.

La cérémonie a été ouverte par Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel.

Le lavoir des Bordes vient d’être rénové par la mairie de Rivel. Il abrite désormais l’exposition permanente « Rivel, village à peindre… village de peintres », réalisée par l’association Rivel Patrimoine. Chacun des quinze artistes qui ont peint Rivel y est représenté, à travers une de ses œuvres reproduite grandeur nature. Une grande fresque, œuvre d’une habitante des Bordes, orne le fond du lavoir.

L’inauguration de l’exposition, le vendredi 4 août, a réuni 70 personnes. Elle a été suivie par un très sympathique vin d’honneur. La totalité des quelque quarante peintures réalisées par ces quinze artistes sur le village, a fait l’objet d’un petit livre sorti en parallèle, « Rivel vu par les peintres ». Il peut être acquis au prix de 10 € en contactant le 06 42 88 98 50. 

Naïma Chemoul et ses musiciens.

Chants et musique judéo-andalouse étaient au programme le 5 août dernier, en la chapelle Sainte Cécile de Rivel. Le groupe Maayan a partagé avec une assistance de 150 personnes, la nostalgie du monde perdu des Sépharades, ces Juifs chassés d’Espagne en 1492. Depuis plus de cinq siècles, les femmes juives issues de cet exil, continuent de transmettre de mère en fille, à travers des poèmes et des chants, le souvenir de ce monde perdu.

Avec sa belle voix Naïma Chemoul, accompagnée par des instruments traditionnels (oud, quanoun, percussions) a suscité dans le public beaucoup de plaisir et d’émotion. Elle a su chanter et dire la force du souvenir de ses racines pour tout exilé, ce qui n’a pas manqué d’évoquer tous ceux qui, aujourd’hui, sont contraints de quitter leur terre natale : trois représentants syriens accueillis à Limoux, assistaient à ce concert.