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Sport - Page 367

  • C’était hier : Les dix ans du Challenge Lolo-Mazon

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 28 avril 1995. Il faut se souvenir qu'à l’issue d’un dernier entraînement, le mercredi 5 octobre 1994, le club de l’USC XV alors présidé par le regretté Bruno Danjou († 3 janvier 1999), avait été contraint de se mettre en sommeil.

    Une saison blanche au cours de laquelle les supporters du ballon ovale avaient pu ensuite reporter leurs encouragements vers les jeunes joueurs d’une école de rugby officiellement relancée au mois de décembre suivant. Francis Routelous en était le président, épaulé par Antoine Azzi (vice-président), Nadine Guirao (secrétaire), Evelyne Canal (trésorière), Julien Bonnéry et Lucien Baillat (relations sportives), Jacqueline Routelous (responsable des équipements), Marie-Anne Fourcassa (soigneur), Pilar Not (intendance). L’entraînement des enfants étant confié au Lavelanétien Christian Delrieux.   

    challenge lolo-mazonL’USC XV en 1937 : Debout de gauche à droite : M. Semenou (arbitre), Jean Galaup, Henri Vernet (caché), Jean Mazon, Clément Salinas, « Riquet » Anduze, Antoine Escande, Pedro Hernandez, Georges Sénié (dirigeant), Emile Laffont, « La Ruche », René Subreville, Roger Serrus. Accroupis : René Salinas, François Lopez, Lolo Mazon, Marty, « Pépique » Murillo, Michel Hernandez, Raymond Gabanou.    

    Le grand rendez-vous annuel qui met en présence les poussins venus des écoles de rugby de l’Aude et de l’Ariège donnera samedi 29 avril, l’occasion de fêter la dixième édition d’un challenge destiné à honorer la mémoire du talentueux serviteur de l’ovale que fut Lolo Mazon. Ce traditionnel tournoi amical débutera à 14 h 30 après un dépôt de gerbe sur la stèle du souvenir, inaugurée en 1993. Les anciens joueurs, les dirigeants et les amis fidèles du rugby chalabrois pourront voir évoluer pendant plus de deux heures les jeunes pousses du comité Languedoc-Midi-Pyrénées. Les organisateurs espèrent que la présence d’un grand nombre de passionnés et de nostalgiques stimulera les ardeurs de toutes ces graines de champion.

    A l’heure où le rugby en Kercorb cherche son second souffle, il est réconfortant de voir comment les responsables de l’initiation et de la formation de l’école chalabroise mettent tout en œuvre pour assurer la relève d’un club qui vit des moments difficiles.

    challenge lolo-mazon

    L'USC XV en septembre 1994 (stade Jean-Coste du Peyrat). De gauche à droite, debout : Raymond Rivals, Patrick Séris, Pascal Garros, Joël Lafitte, Thierry Parrenin, Christophe Réa, Bruno Danjou, Marc Rivals. Accroupis : David Assens, Philippe Goutelle, Marc Garros, Alain Rivals, Bernard Boulbès, Jérôme Bernard, Rodolphe Ceschiutti, Olivier Cazas, Frédéric Santoro. Absents sur la photo, José Royo et Francis Fouet. 

  • Galerie de portraits

    Saison terminée pour nos sportifs qui ont hélas définitivement remisé les sacs, si près, si loin des phases finales. La vérification des crampons et le contrôle des licences étant remis à une date qu’il faut imaginer ultérieure, l’heure peut se prêter au ralenti. Pour le plaisir de retrouver certains visages, qui firent briller les couleurs de l'US Chalabroise XV, de 1940 et au delà des années 1950 (Photos Maurice Mazon).

    maurice mazon

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    maurice mazon

  • Juin 2003, le centre de secours envoie une cordée sur le Carlit

    Il faut se pincer violemment pour le croire, mais en dépit des apparences, une évidence s’impose, le temps passe. Comme pourront le confirmer les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier, lancés les 21 et 22 juin 2003, à l’assaut du pic du Carlit. C’était hier, et la caserne du Quartier de la Gare était depuis janvier 2002, sous la responsabilité du sergent-chef Stéphane Ferrier.

    caserne jean-cabanier,pic carlit

    Photos Titou Cnocquart

    L’effectif récemment renouvelé est alors très jeune, et le nouveau chef de centre qui souhaite maintenir une dynamique, cherche une solution pour « souder » le groupe. L’organisation d’une sortie engagée en montagne prend forme, et l’initiative va bénéficier des conseils du très expérimenté Eric Gramont, pour ce qui relève du tracé et des consignes logistiques. L’adhésion au projet fait l’unanimité et ce ne sont pas moins de vingt courageux pèlerins qui vont préparer leur sac à dos, afin d’aborder au mieux, l’ascension du mythique Carlit. Seront de l’aventure, Stéphane Ferrier, Pascal Mellado, Jean-Jacques Pianetti, François Tur y Tur, Lionel Calbo, Titou Cnocquart, Eric et Julien Gramont, Christophe Gabriel, Sébastien Duporge, Bernard et Aymeric Lanes, Francis Gracia, Benjamin Defernez, Arnaud Molini, Damien Hillat, Antoine Salas, André, Lolo et Alain Mamet. Privée d'ascension, une équipe restera sur Chalabre, pour assurer la garde.

    De cette fin de semaine vécue en altitude, les souvenirs restent intacts : « Le rendez-vous avait été donné à 5 h à la caserne, le temps de récupérer un ou deux éléments à la sortie du bal au cinéma. Chargé de randonneurs jusqu’au dernier strapontin, les sacs solidement attachés sur l’impériale, le pilote « Tutu » réussira à emmener le poussif Renault Master prêté par le SDIS, jusqu’au lac des Bouillouses. Timing parfait puisqu’il n’est pas encore 7 h 30, et notre équipe d’alpinistes est à pied d’œuvre ».

    Ce qui n’est pas peu dire car le programme établi est à faire pâlir le plus aguerri des sherpas. Souvenirs toujours : « 9 h de marche le premier jour, et 8 h le deuxième, c’est ce qui attendait l’ensemble de la cordée. Avec un départ depuis les Bouillouses, une montée par les lacs (Vives, Trebens, Soubirans,…), et au bout de l’effort, un repas pris en commun au sommet du Carlit et de ses 2921 m. La vue panoramique hypnotise la troupe mais il faut penser à engager la longue et difficile descente vers l’étang du Lanoux, sur les berges duquel le bivouac sera installé, plein sud. Tandis qu’une partie des hommes coupe du bois, prépare le café, d’autres s’étendent pour dormir. Au lendemain d’une nuit de repos, il faudra longer le Lanoux, puis monter la Porteille, avant d’amorcer un retour en suivant le ruisseau de la Grave.

    Un joli moment qui reste dans nos mémoires, avec bien sûr une pensée pour Alain, Bernard et Francis ».

    caserne jean-cabanier,pic carlit

    caserne jean-cabanier,pic carlit

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