L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 17 juin 2011.
Les rugbymen inaugurent le stade Roger-Raynaud
Le souvenir de Roger Raynaud, décédé en septembre dernier, restera en mémoire des sportifs fréquentant le stade du village.
Simone Raynaud a été invitée à accomplir le geste symbolique (Photos archives, Juin 2011).
Le samedi 4 juin dernier était jour de fête pour les amis du rugby, invités à honorer la mémoire de Roger Raynaud, décédé le 16 septembre dernier à l’âge de 86 ans.
Serviteur du sport A l’initiative des « Badalucs », confrérie de quinzistes ayant renoncé à raccrocher les crampons, le stade mis en service en 2006 sur le « Champ Legrand » possède désormais une identité. Il portera le nom de Roger Raynaud, rugbyman émérite et grand serviteur du sport.
En présence d’une nombreuse assistance réunie autour de Simone Raynaud et de sa famille, Jean-Pierre Salvat président de la Communauté de communes du Chalabrais évoquait le contexte dans lequel la décision de créer un complexe « stade et piste d’athlétisme » avait été prise. Il revenait également sur la particularité d’une structure de qualité, utilisée depuis quatre ans déjà par les scolaires de l’école primaire Louis-Pergaud et du collège Antoine-Pons, mais toujours privée à ce jour, de son ruban inaugural.
Emotions Christian Guilhamat maire de Chalabre intervenait pour apporter son entier soutien au projet porté par les « Badalucs », avant que Thierry Cnocquart co-président de l’association de vétérans n’invite Mme Simone Raynaud à dévoiler la plaque commémorative à l’effigie de Roger. Un moment fort en émotions, suivi de l’intervention de Michel Raynaud qui exprimait au nom de toute la famille et avec ses talents de conteur, gratitude et sympathie à l’égard des amis venus raviver le souvenir du « Ravageur ».
Cet événement allait se prolonger logiquement sur la pelouse, grâce à un mini mais très enlevé tournoi de jeu au flag, disputé sous les yeux des « Anciens », Jacques, Pierrot, Raymond, René, Jean, Jo, associés à cette fête. Qui voyait enfants et petits-enfants de Roger, rassemblés sous un maillot panachant le rouge, le noir et l’or, s’appliquer à mettre en pratique les préceptes de leur mentor préféré. « Quand tu fais une passe, il faut que ce soit un cadeau ».
De passes en crochets, de cadrages en accélérations, le tout avec la candide complicité de Pierre et Thomas, futurs Badalucs, le spectacle était sur le terrain et nulle part ailleurs. Ce dont profitait un beau soleil arrivé en retard, pour se poser discrètement sur la colline de Roquefère et se joindre à l’hommage rendu à Roger.