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cazal 1998

  • C’était hier : Tant qu’il y aura des brouettes

    L’article mis en ligne avait paru dans l’indépendant, édition du jeudi 30 juillet 1998.

    cazal 1998Les pilotes sous les ordres du starter (Photos archives, juillet 1998).

    Les IIe Masters de la Brouette réunissaient dimanche sur le circuit éprouvant du Cazal, les meilleurs pilotes régionaux de la spécialité. En l’absence remarquée de Jean-Luc Cathala et Lydie Taupin, Villefortois tenants du titre, l’édition 1998 a été marquée par un époustouflant cavalier seul du tandem composé de Frédéric Brembilla et Carl Sanchez. Les vainqueurs surprises formés dans la banlieue toulousaine et plus précisément à l’ABCB (Athlétic Brouette Club Blagnacais), ont mené de bout en bout une course qui a tenu en haleine quatre tours durant, le nombreux public disséminé sur les boulevards ombragés de la cité cazalienne.

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    A l’heure du départ pourtant, les représentants du Café des Sports, du Café de la Paix et du Totem (ci-dessus), calés en pole position partaient largement favoris, mais une mauvaise trajectoire et un accrochage à l’entrée de la chicane ruinaient leurs espoirs et ceux de leurs sponsors.  L’écrémage allait se poursuivre dans la terrible et répétitive montée du « Col de Jo », seuls deux équipages réussissaient à faire illusion derrière des Caouecs intouchables.

    cazal 1998Sur le podium et à leurs côtés montaient Thierry Cnocquart et Jean-Marie Lafitte, Jean-François Avargues et Francis Gracia terminant à la 3e place. L’excellent comportement des tout jeunes Mathieu Pont et Jérémy Charrier est à souligner, la palme de la fantaisie revenant assurément à l’aérodynamisme de trois prototypes fortement inspirés des gondoles vénitiennes. Le prix de la combativité attribué sans conteste à Jacques et Yves Vigneron, dignes représentants des Côtes d’Armor (photo).

    Dans un communiqué transmis à la presse, les organisateurs de cette deuxième course internationale à la brouette tiennent à démentir les rumeurs qui ont pu circuler dans les stands. Allégations d’espionnage industriel non fondées, selon lesquelles le fuselage de la brouette gagnante serait la copie conforme du futur Airbus AXXX. Fair-play, le duo vainqueur s’est envolé vers Blagnac où il a fêté son succès, prochain objectif déclaré les JO de Sydney.

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    Les brasseries locales avaient misé gros sur cette 2e édition

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    De gauche à droite, assis, Mathieu Pont, Jérémy Charrier, Carl Sanchez, Frédéric Brembilla, Yves Vigneron, Titou Cnocquart, Francis Gracia, Marc Boulbès. Debout, Christophe Bousquet (caché), Fabien Conte, Fabrice Calvène, Sylvain Plantié, Jean-François Avargues, Jacques Vigneron, David Assens, Emmanuel Izart, Jean-Marie Laffite, Frédéric Boussioux, Gérald Mourareau, Marc Garros.  

  • La « footballmania » a mis le feu au Cazal

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 28 juillet 1998.

    cazal 1998Les Brésiliens n’en veulent pas à Fabien (Photos archives, Juillet 1998).

    Tout droit descendue du Stade de France, la magie de la fête a transformé les rues du Cazal tout au long d’une semaine folle et placée sous le signe du ballon rond. Parée de ses plus beaux atours, la cour de l’hôtel de ville du Cazal a été le théâtre de fantastiques retrouvailles entre supporters du team fanion gaulois et l’Aigle Noir de Montségur. Meilleur « keeper » de la planète et plébiscité par une majorité de Françaises (les sondages en font foi), le nom de Fabien a été scandé par une foule bigarrée, laquelle a réservé un fantastique accueil au héros des bords du Touyre. Une poussée de fièvre sans précédent que les « Festejaïres del Cazal » pourtant habitués à la fête ont réussi à contenir non sans peine, durant trois journées de « furia » non-stop.

    cazal 1998Célébrées en l’honneur de Marie-Madeleine, Sainte patronne des Cazaliens, les festivités 98 auront connu leurs traditionnels temps forts, avec une fête dans la fête, celle des fins palais invités samedi à passer à table pour faire honneur à la cuisine de l’ami Richard Conte. Toutes papilles dehors, placides et sereins, 260 convives ont dégusté un festin de roi avant que la « boîte à coucou » ne sonne l’heure d’un concert palpitant et généreux en décibels. Au travers duquel certains auront senti percer la pointe des griffes d’un Johnny national.      

    Les hauteurs du Cazal ont ensuite vu défiler une constellation de sommités du football accompagnées de l’ambassadeur du Brésil en personne, auquel s’était joint le premier magistrat de Cintegabelle. Ces derniers allant même jusqu’à s’autoriser un sympathique bain de foule, accompagnés de gardes du corps impressionnants d’efficacité et de sang-froid, ainsi que d’un coq gaulois tout droit sorti de l’antre de Twickenham.

    L’Edition des fêtes 98 a vécu, et les « Festejaïres del Cazal » méritent de vives félicitations. Vivement 1999 !

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