Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

henriette saurat

  • C'était hier : La cinquantaine heureuse pour la classe 1953

    L'article mis en ligne aujourdhui, avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du dimanche 5 octobre 2003.

    classe 1953,jeanne juliani,henriette sauratIl y avait classe ce dernier samedi de septembre, pour de jeunes écoliers invités à ressortir leur livre de grammaire et livre de calcul, après quelques petites semaines d'école buissonnière. D'heureuses retrouvailles en réalité, pour des enfants de Chalabre qui ont eu ou auront 50 ans en cette année 2003, à nouveau réunis sur les bancs de la communale, un mot d'absence dans une main, et ce cher cartable dans l'autre. Sur la place Charles Amouroux, cour de récréation improvisée, chacun a pu refaire le chemin à l'envers, avant que Madame ne frappe dans ses mains, car il était déjà l'heure de goûter.

    Classe 1953 Sept. 2003 001.jpgJeanne Juliani et Henriette Saurat ont retrouvé avec bonheur leurs petits protégés (Photos archives Sept. 2003).

    Auparavant, et sur une estrade imaginaire, Jeanne Juliani et Henriette Saurat avaient repris le cahier de présence afin de procéder à l'appel de leurs petits protégés, lesquels en vérité ont bouclé un demi-siècle d'existence sans qu'il n'y paraisse. A l'arrivée des solistes de l'OPVC, chacun a ouvert son cahier de solfège pour une révision complète des gammes, facilitée par la maestria coutumière d'un quintet de quinquas.

    classe 1953,jeanne juliani,henriette sauratDe souvenirs d'enfance en souvenirs de classe, la classe 1953 a prolongé la fête dans un accueillant théâtre de verdure insensible aux premières pluies de l'automne, tandis que sur un coin de la scène, aux manettes, et non pas au piquet, le disc jockey Marc Thibault remettait tous ces fringants quinquagénaires sur les rythmes musicaux de leurs jeunes années. La nuit sera bien trop courte, et au petit jour ou presque, il faudra se résoudre à une nouvelle séparation, flapi mais heureux d'avoir pu renouer le contact, avec une pensée pour Jacques, le copain disparu.

  • L’an Un à l’école Louis-Pergaud

    école louis-pergaud chalabre,jeanne juliani,mme legoff,henriette sauratLa classe de Madame Legoff en 1956.

    Debout sur le banc, de gauche à droite : Fabienne Voltes, Suzanne Fournier, Jacques Martinez, Chantal Fournès, Anne-Marie Huillet, Jean-Claude Baby, Simone Sanchez, Gérard Calbo. 3e rang debout : Alain Castelnaud, Elisabeth Villena, Jean-Paul Subreville, Josiane Calvet, Aline Ilhat, Simone Rigaud, Christian Moralès, Suzanne Dombris. 2e rang assis : Michèle Fournier, Claude Laffont, Marie-José Castelnaud, Robert Voltes, Francette Ferrier, Francine Sanchez, Marie-Anne Baby, Bernard Marty, Marie-Hélène Huillet. 1er rang assis : Isabelle Saraseca, Raymond Fournès, Jacky Muros, Catherine Martinez, Richard Conte, Michel Maugard, Inès Rodriguez.     

    Dans la grande cour de ce qui est aujourd’hui devenu l’ancienne école des filles, le vieux marronnier géant attend la récréation et sa ribambelle de joyeux écoliers. Mais en vain car en ce début d’automne 1956, les bambins de la communale ont déserté le préau de la rue du cinéma, pour aller jouer à Colin Maillard dans une cour toute neuve où il manque peut-être un peu de verdure. Les petits élèves de Madame Legoff, laquelle veillait alors aux destinées de l’école maternelle avec Madame Jeanne Juliani, posent ainsi dans la cour de leur toute nouvelle école, qui ne prendra que beaucoup plus tard le nom de Louis-Pergaud.

    Les petites Chalabroises et les petits Chalabrois se reconnaîtront et se souviendront de cette période teintée d’insouciance pendant laquelle la ludique pratique des bûchettes, n’était en réalité qu’un moyen sournois pour les amener sur le terrain miné des robinets qui fuient et des trains qui se croisent à une certaine heure. 

     

    école louis-pergaud chalabre,jeanne juliani,mme legoff,henriette sauratJeanne Juliani et Henriette Saurat, invitées d'honneur lors du Cinquantenaire de la Classe 1953 (photo archives Octobre 2003).