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la lyre chalabroise

  • C’était hier : Fête de la Musique : il y a cent ans naissait la Lyre Chalabroise

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 21 juin 1997.

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    La formation de la Lyre Chalabroise en 1935. De gauche à droite, dernier rang, Aimé Simone (1er), Clément Salinas (2e), Emile Peyre Milou (3e), Valentin Martinez (5e), Camille Amat (6e), Antoine Canal (7e), Georges Peyre (8e). Deuxième rang, Louis Amouroux (2e), Lucien Courdil (3e), Auguste Arnou (5e), Jean Sabatier (6e). Premier rang, Ildebert Boussioux (5e), Emile Amat (6e), Henri Vernet (7e), Lucien Auguste (8e). Le petit garçon, Edmond Arnou (Photo archives, Pâques 1935).

    « Il est établi à Chalabre, une société musicale sous le titre la Lyre Chalabroise dont le siège est au café du Commerce, Maison Jean Bennes, Cours National ». Ainsi commence le premier des vingt-sept articles composant les statuts et règlements de la Lyre Chalabroise, adoptés à l’unanimité le 12 juin 1897. Un bureau provisoire avait été aussitôt élu, composé de MM. Louis Manent (président), Noël Faure (vice-président), Toussaint Magna (trésorier), Edmond Jean (secrétaire), Jean Hygounet (archiviste), Joseph Brousses et Jean Barby (commissaires).

    la lyre chalabroise,edmond arnou21 juin 1997, à l’heure où l’hexagone tout entier s’apprête à fêter la musique, il faut saluer l’initiative centenaire de musiciens chalabrois, fondateurs d’une société qui en ce temps là, avaient choisi la date du Lundi de Pâques pour célébrer leur fête annuelle.

    Si la Lyre Chalabroise tient une place dans la mémoire de nos « anciens », il ne reste aujourd’hui de cette société que quelques vestiges, et notamment le superbe drapeau qui orne la salle du conseil municipal. Pour l’anecdote, ce drapeau fut découvert plus tard et par hasard, au milieu des décombres d’une bâtisse en démolition, justement par celui qui, petit garçon aux cheveux longs et bouclés posait alors sur la photo, en compagnie des musiciens de la Lyre. C’était en 1935, pour le lundi de Pâques, et le petit Edmond Arnou était impatient de souffler quelques notes dans l’embouchure de son piston.

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