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michel raynaud

  • Christian, Jean-Pierre, Michel, René et Pierre sur un volcan

    Puy-de-Dôme 2019 juin 001.jpgMichel Raynaud (à droite) a offert une visite guidée à ses amis (Photos Pierre Bobo).

    Le dimanche 23 juin dernier, les cyclotouristes du Chalabrais serraient les cales en Auvergne, invités à affronter les pentes d’un vieux volcan endormi, au départ du village d’Orcines. Après la rapide perception d’un dossard, Michel Raynaud, régional de l’étape, et ses invités, Christian Courdil et Jean-Pierre Silvestre, ont engagé l’ascension du mythique Puy-de-Dôme, plus haut sommet de la chaîne des Puys (1465 m).  En l’absence de Christian Laffont et Marc Pont, amis invités mais forfaits, le trio est parti sur les traces de Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, au coude à coude un certain 12 juillet 1964, lors d’un mémorable duel sur le Tour de France.

    Avec une pente moyenne de 12% et certains passages à 14, l’effort intense aura souvent fourni l’occasion de mettre le petit plateau dans le grand. Instants d’exception pour une image à 360° et une vue imprenable sur la chaîne des vieux volcans d’Auvergne. Le privilège a été apprécié à sa juste mesure, puisque la route est interdite à toute circulation depuis 2010, et ouverte une seule fois par an aux cyclistes. Rendez-vous en juin 2020, les deux partenaires en convalescence ont promis d’être de la fête.

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    En route pour le Puy-de-Dôme, au départ d'Orcines

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    Contrat rempli pour Christian, Jean-Pierre, René, Michel et Pierre

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    Road-book en poche...

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    ... nos cyclos ont le Puy-de-Dôme dans le viseur

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    orcines,puy de dôme,michel raynaud

    Christian Courdil et Jean-Pierre Silvestre en terminent avec l'ascension 2019

    orcines,puy de dôme,michel raynaud

  • Avec les Foulées du Kercorb

    L’équipe des Foulées du Kercorb, emmenée par son président Jean-Pierre Silvestre, invite à une séance de footing, le samedi 13 août. Rendez-vous à 10 h sur la place du lac de Chalabre.

    michel raynaud,foulées du kercorbMichel Raynaud, lors du Départemental de cross à Maquens, en janvier 1965.

    Lien permanent Catégories : Sport
  • Paris-Honfleur à vélo : Quatre Chalabrois l'ont fait

    Le valeureux quatuor a dû surmonter bien des épreuves pour atteindre Honfleur à la lumière des réverbères... Tous crevés, mais heureux. Le texte ci-dessous relate un périple vécu de l'intérieur, et que nous devons à Marc Pont, embarqué au coeur du peloton.

    Paris-Honfleur 2013.jpgArrivée aux greniers à sel de Honfleur. De gauche à droite : Marc Pont, Michel Raynaud, Michel Merle le chauffeur, Christian Laffont, Jean-Pierre Silvestre.

    6 h du mat, vélos étincelants, avec Michou, notre ami chauffeur, nous quittons – Michel Raynaud. Jean-Pierre Silvestre. Christian Laffont et Marc Pont - le QG de Montfort l’Amaury dans les Yvelines pour un départ groupir à Levallois Perret à une encablure de la capitale. Fringants et pimpants nous donnons nos premiers coups de pédales et, malgré un crachin persistant, sommes loin d’imaginer ce qui nous attend dans les 216 km à venir.

    Pluie et klaxons      Sortie laborieuse d’une banlieue parisienne pleine de feux tricolores, de carrefours giratoires, de passages à niveau et des klaxons de nos Franciliens toujours pressés pour aller ne rien faire en ce samedi 14 septembre. Nous laissons, enfin, l’agglomération sous un plafond à 100 m alternant le gris et le noir, il pleut des cordes et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, sommes trempés comme des canards. Qu’à cela ne tienne, à l’abri tout relatif d’un vent d’ouest pleine bille qui ne nous quittera plus et dans les roues encore nombreuses, nous rallions Thoiry, premier ravito au 50e. Jean-Pierre a déjà crevé deux fois !

    Concours de crevaisons     Café, chocolat, far breton et Michou qui brille par son absence, on repart, mouillés jusqu’aux os, direction Glisolles, à 72 bornes. Et les vrais enquiquinements commencent. Marc décroche le pompon avec cinq perçages à son actif. Fil rouge de l’édition, avec des crevés tout au long de la trajectoire. Il n’y a plus une seule chambre à air dans tout le Calvados. Jean-Pierre, toujours la main dessus avec un courage et une dextérité hors du commun, rustinant à outrance, nous sauve d’une inévitable voiture-balai, pleine à craquer. Nous rallions Glisolles tant bien que mal pour un taboulé-poulet enfilé à la barbare. La route toujours vallonnée est dégagée. Sur 2900 inscriptions, nous ne sommes plus que 2200, entre les dégonflés du petit matin, les abandons et les « sans chambre à air » déconfits au bord de la route. Fort heureusement, l’ambiance est au beau fixe. Frigorifiés, nous reprenons nos montures pour en découdre et surtout faire du vélo ! Autant nous tourner en dérision et se marrer de nos déboires, pas de jérémiade, ni de lamentation, la route est encore longue, plus que 122 km ! Petit à petit nous retrouvons nos jambes de 20 ans (!) et assurons le tempo dans les groupes que nous reprenons, la cadence est vive. Christian, au relais, bis-repetita, crève, coupant notre élan, et nous revoilà dans le cambouis, Jean-Pierre aux manettes. Dommage, Laffont était devant.

    Trois heures de retard     Raynaud enchaîne, Silvestre, rageur, nous mène un train d’enfer et, de concert, Pont en remet quelques couches. Sommes tous dans le coup, sans illusion pour rattraper nos trois heures de retard cumulé passées à réparer et même mendier chambre à air et pneu éclaté, habillés d’eau de pluie et, pas de celle de la Manche. On roule comme des métronomes et, nez dans le guidon, Marc expédie le gruppetto Kerkorbien dans la campagne normande, hors circuit et hop…. quinze bornes supplémentaires. Marche arrière gratuite mais, comme chacun le sait, « Quand on aime, l’on ne compte pas ». Sourires aux lèvres nous arrivons à Appeville, dernier ravito où l’on s’empiffre des restes et sirotons quelques timbales de menthe à l’eau. Faut pas traîner, bicyclettes, vannes à deux balles, provocs et rigolades, la dernière étape de quarante kms sera avalée sans sourciller et, miracle, sans crevaison ! On a voulu voir Honfleur, l’on ne verra pas Honfleur, sinon à la lueur des lampadaires. Et la mer ? C’est où la mer ? En revanche, les greniers à sel, Michou en tête, nous ferons fête et nous, la fête aux casse-croûtes. Nos compteurs indiquent 236 km. Quadriceps endoloris certes, mais quel plaisir d’en finir !

    21 h, retour à Montfort, notre pilote expérimenté qui a trouvé le temps long, nous ramène sans encombre. Vivement dimanche, on refera la course devant un cassoulet de derrière les fagots. En matière de déconne, l’on atteindra les sommets sinon le pire. Minuit, collation, tout le monde au plume. 2014 : 30e édition. Sous le soleil exactement !