Le Saint-Barth étant menacé par des risques d'avalanches, les randonneurs du Kercorb ont opté pour une autre ascension. Oui mais !
Cernés par la brume, Thierry, Philippe et Titou ont préféré faire une pause au refuge des Carmilles.
Les randonneurs du Kercorb rechargeaient tout dernièrement leur sacs-à-dos, invités à honorer une tradition qui les transporte en altitude, entre ces deux grands rendez-vous festifs qui clôturent l'année. Cette fois pourtant, la coutume aura été sérieusement mise à mal, en raison d'une météo inclémente peut-être, et en l'absence de Maître Jean, guide et gardien des habitudes, surtout.
A l'ascension d'un pic Saint-Barthélémy (2348 mts) fortement menacé par des risques d'avalanches, le trio muni des équipements adéquats, ignorera perfidement le Pog de Montségur, pour filer sur la vallée de Mercus, que surplombe le Mont-Fourcat (2001 mts). Une longue montée à travers de verts pâturages, jusqu'au hameau de Croquié, laissera augurer d'une ascension vers le sommet plutôt facile. La situation se compliquera hélas peu après une halte face au monument érigé à la mémoire des maquisards Paul Balasc, Raoul Bonnafous, Robert Dussart, Henri Marrot et Manuel Serra. Une brume sournoise va d'abord effacer du paysage le majestueux château de Foix, avant que la cordée ne soit à son tour cernée par un brouillard givrant et inquiétant. Certes le pic de la Lauzate (1800 mts) a été franchi, mais le Fourcat si proche, semble si lointain.
La carte IGN rangée dans le sac, les marcheurs se laisseront guider par la prudence, jusqu'au bois de l'Aynat et le refuge des Carmilles, où un feu a été allumé. L'occasion de fraterniser avec un quatuor venu de la cité des Violettes, autour d'un café et de quelques controverses ovaliennes (photo ci-dessous). Le retour vers la vallée ne sera que simple formalité, seul restait à trouver l'alibi qu'il allait bien falloir fournir au retour en Kercorb.