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Une aire de repos sur l’autoroute de la migration

Maison Presbytère.jpgLa rue du Presbytère telle qu’elle n’est plus.

Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Les plus anciens d’entre nous entendent encore la paire de bœufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d’un repos amplement mérité, au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage.

rue du presbytère

Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou (décédée le 29 septembre 2002), que les patients du Docteur Emmanuel Anduze ont très bien connu, cèdera plus tard l’édifice à M. et Mme Faure, qui installeront là leur négoce en bois et charbon.

En octobre 1993, les pierres partaient définitivement, emmenant avec elles un peu de l’histoire du quartier du Chalabreil. Vingt ans après ou presque, et sur ce qui est aujourd’hui devenu un refuge à voitures, quelques brins de fourrage, portés par on ne sait quel courant, sont revenus habiller un beau petit abri, aménagé par une ou deux âmes charitables. Nos amis les oiseaux  les en remercient, dans la perspective d’un nouvel hiver à venir.

rue du presbytère

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