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Charivari : Fluris s'est endormi sur ses deux oreilles

Fluris 2013 journal.jpgDu bruit, beaucoup de bruit, rien que du bruit (Photos Patrick Lasseube).

Le traditionnel charivari qui trouble la nuit chalabroise chaque 13 décembre, a permis de ressusciter cette année encore, le souvenir de Jacques Fleury, qui acheva en Kercorb sa carrière de contrôleur au grenier à sel. C'était en 1697, il y a donc déjà quelques lustres, mais la flamme ne s'est jamais éteinte, dans le coeur de multiples générations "d'arrossegaïres ". Ces tireurs de traîneaux qui se succèdent depuis, en faisant monter dans les rues de la bastide, un bruit sourd, angoissant et métallique, en mémoire de "Fluris". Menée de main de maître par Thomas Rossi et ses compères, l'assourdissante sarabande a investi chaque artère de la cité, en ponctuant sa procession par de tonitruants : "Vei fan les ans que tueron Fluris !".

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Derrière les créneaux de la vieille demeure des de Bruyères-Mauléon-Narbonne, le sieur Fluris apaisé, pouvait souffler une à une les bougies d'un chandelier éclairant un rictus de félicité. Il était l'heure de revenir dans les appartements jadis réservés à Monseigneur l'évêque, pour une longue nuit de sommeil, que seul un nouveau rendez-vous fixé par les "arrossegaïres" pourra interrompre, vraisemblablement le samedi 13 décembre 2014.

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