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C’était un vendredi 13

Après les derniers événements tragiques survenus à Paris, un ancien de l'union sportive chalabroise exprime ses émotions et sa colère, avec des mots, écrits à la mémoire des victimes. 
 

C’était un vendredi 13, soit disant un jour de chance,                                                    

ils étaient des milliers à espérer avoir les bons numéros,                                                

et beaucoup plus pour voir les bleus au stade de France,                    

mais que d’horreur et de souffrance après le tirage du loto.

 

La nuit était douce, les supporters enthousiastes et heureux,                        

loin de s’imaginer qu’à l’extérieur c’était la guerre,                                      

en entendant ces bruits sourds qui ébranlaient les cieux,                        

mais c’était bien des bombes lancées par des mercenaires.

 

Une folle nuit venait de commencer dans notre capitale,                        

après ce sept janvier tragique, ils étaient de retour,                          

ces fous d’Allah, ces fanatiques dépourvus de morale,                                    

pour tuer et semer la terreur à chaque carrefour.

 

Peut-être que Saint Denis protégeait le grand stade,                              

en empêchant ces terroristes de faire une hécatombe,                                                        

piégés, ils se sont fait sauter, au dehors sur l’esplanade,                          

mais un pauvre passant s’écroula sous les bombes.

 

Mais le pire était à venir pour ces paisibles clients,                                        

assis aux terrasses du petit Cambodge ou du Carillon,                                          

ils se sont écroulés sous les rafales, un véritable guet-apens,                

douze ne sont pas relevés, ils étaient de toute religion.

 

Ils ont alors continué avec effroi leur périple sanglant,                                          

du boulevard Voltaire à la rue de Charonne,                                             

 mitraillant à tout vent ces enfants d’Occident,                                                    

qui succombaient par grappes, fauchés par ce cyclone.

 

Plus fort que la musique, le bruit de la mitraille,                                        

envahit cette salle de liesse et de joie, le Bataclan,                              

laissant des morts par dizaines, comme sur un champ de bataille,

horrible carnage perpétré au nom d’une religion, l’islam.

 

Tout est alors fini, les lâches se sont faits exploser,                                  

mais ont ‘ils atteint leur but, diviser, tuer la liberté,                                          

en massacrant tous ces gens ne pensant qu’à s’amuser,                              

NON, oublions cette peur et restons unis dans la fraternité.

 

Difficile mais pas impossible de lutter face à la folie des hommes,                  

ne faisons pas d’amalgame, mais faisons respecter notre France,

siffler la Marseillaise, brûler notre drapeau, les premiers symptômes

d’une radicalisation pour des êtres fragiles idolâtrant leur iman.

 

Fini les beaux discours, MM les politiques à vos responsabilités,                      

faites appliquer les lois et n’ayez peur des vagues,                                              

pour que tous les Français épris de liberté,                                                          

ne voient leur cher pays devenir terrain vague.

 

C’était un vendredi 13, mais ils n’ont pas eu leur chance,                        

129 morts, 352 blessés, des familles à tout jamais brisées,                

mais pour eux, tous ensemble, soutenons notre France,                      

pour que dans peu de temps, nos enfants ne finissent pas écrasés.

               Un ancien de l'union sportive chalabroise, le 17 novembre 2015.

Lien permanent Catégories : Poésie

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