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C’était hier : Défense de la langue française : le prix René Char pour Nelly Navarro

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 29 octobre 1996.

nelly navarro,prix rené charEn 1995, Nelly Navarro avait été lauréate du prix du Concours de la Résistance (Photo archives, décembre 1995).

Elle s’était brillamment comportée en juin dernier en obtenant le premier prix départemental du concours de défense de la langue française, notre jeune chalabroise Nelly Navarro, auteur d’un petit chef-d’œuvre inspiré par le thème de la poésie du voyage s’est vue décerner le prix René Char de la jeune poésie. Elève de première scientifique au lycée Gabriel-Fauré de Foix, Nelly apprécie les auteurs tels que Rimbaud et son Bateau ivre, Baudelaire, Tolstoï ou Boris Vian, sans pour autant renier les classiques de la B.D.

Passionnée par l’Egypte et sa civilisation, cette poétesse en herbe qui se destine à la biologie était donc mercredi 23 octobre dernier, l’invitée de l’AMOPA (association des membres de l’ordre des palmes académiques) qui lance chaque année un concours de défense de la langue française, destiné aux élèves du primaire comme du secondaire. Nelly Navarro a reçu le prix René Char des mains de Pascal Jardin, inspecteur académique, en présence de MM. Ferrus, directeur du lycée, Caralp, responsable local de l’AMOPA, et les élus de la municipalité de Foix. En écrivant « Voyage au centre d’un tableau de Degas », Nelly Navarro a mis en musique la passion qu’elle voue à la langue française, une passion qui a grandi sur les bancs de l’école Louis-Pergaud à Chalabre.

En saluant la belle performance de Nelly que nous félicitons chaleureusement, nous sommes heureux d’adresser également tous nos compliments à Jean et Maryse Navarro, ses parents. Nous vous proposons le poème de notre brillante lauréate :

« L’esquisse est achevée. Degas prend son pinceau. La toile est caressée, intime sérénade Et se teinte de bleu. Le peintre met son sceau Puis il ferme les yeux… et son esprit s’évade. Elles sont gracieuses, étoiles du ballet Dans les étoffes bleues, leur regard frêle brille. Elles se placent émues, sur l’immense parquet. L’éclairage, déjà ! de la lampe vacille. Le lourd rideau levé, le violon frémit Ballerines et tuiles que la musique inonde Répondent à l’écho du hautbois qui gémit Et les robes diaphanes aux arpèges se fondent. Enjôleuse harmonie de profils élancés Bondissant puis glissant, se hissant sur leurs pointes, Blanches apparitions dans leurs chaussons lacés Qui se figent enfin sur la dernière plainte » (Nelly Navarro).

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